Tragédie à Oued El Harrach : L’Algérie en deuil après la chute d’un bus, un élan national de solidarité

dknews
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 L’Algérie est en deuil. Vendredi soir, un tragique accident a endeuillé la capitale : un bus de transport de voyageurs a dérapé avant de chuter dans l’Oued El Harrach, coûtant la vie à dix-huit (18) personnes et faisant vingt-quatre (24) blessés, dont deux dans un état grave. Le drame, qui a bouleversé toute la Nation, a suscité une vague de compassion, de solidarité et de mobilisation au plus haut niveau de l’État.

Le Président de la République en première ligne

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a exprimé son immense affliction et présenté ses condoléances aux familles des victimes, priant Allah Tout-Puissant d’accorder Sa miséricorde aux défunts et un prompt rétablissement aux blessés. Dans un message empreint d’émotion, le Chef de l’État a rappelé que « cette épreuve douloureuse nous a tous endeuillés ». En signe de solidarité nationale, il a décrété un deuil national d’un jour, avec mise en berne de l’emblème national.

Un élan de solidarité nationale et internationale

À travers le pays, les institutions ont exprimé leur compassion. Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, et celui de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, ont présenté leurs condoléances aux familles, réaffirmant leur proximité avec les victimes. La présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Leïla Aslaoui, a également partagé sa peine, tout comme le président du Parlement arabe, M. Mohamed Ahmed Alyammahi, qui a adressé un message de soutien au peuple et aux institutions algériennes.

Une mobilisation totale des autorités

Sur le terrain, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, s’est déplacé pour superviser les opérations de secours. Il a souligné que le plan d’urgence et d’intervention avait été « exécuté avec efficacité », grâce à la mobilisation rapide de la Protection civile, de la police et des services de santé. Le ministre des Transports, M. Saïd Sayoud, présent également sur les lieux, a insisté sur la responsabilité des conducteurs de bus et le strict respect des limitations de vitesse. Tout en annonçant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes du drame, il a rappelé l’urgence du renouvellement du parc national de bus, estimé à plus de 84.000 véhicules.

Le soutien de l’Armée nationale populaire

Le Général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Samedi, il s’est rendu dans plusieurs hôpitaux d’Alger « Aïn Naâdja, Zemirli et Mustapha Pacha » , pour s’enquérir de l’état de santé des blessés et leur apporter un soutien moral, affirmant que l’ANP partageait la douleur des familles endeuillées.

Un appel à la responsabilité et à la vigilance

Ce drame, qui a plongé l’Algérie dans la tristesse, relance le débat sur la sécurité routière et la vétusté des moyens de transport collectifs. « La vie des citoyens ne doit jamais être mise en danger », a déclaré le ministre des Transports, rappelant que tous les bus en circulation font l’objet de contrôles techniques réguliers. Les autorités ont promis de redoubler d’efforts afin que de telles tragédies ne se reproduisent plus.

Un pays uni dans la douleur

À travers les messages de compassion, la mobilisation des institutions et la solidarité populaire, l’Algérie démontre, une fois de plus, sa capacité à se rassembler dans l’épreuve. La tragédie de l’Oued El Harrach restera gravée comme un moment de douleur nationale, mais aussi comme une preuve de résilience collective et de responsabilité partagée.

ABED  MEGHIT

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