Les Palestiniens en situation de handicap et les personnes âgées sont confrontés à d’énormes difficultés dans la bande de Ghaza, ravagée par près de deux ans de bombardements sionistes, de déplacements massifs et de famine, a alerté l’ONU, vendredi.
« Les personnes handicapées sont confrontées à d’énormes difficultés dans leur vie quotidienne et pour accéder aux services essentiels », a indiqué l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) sur les réseaux sociaux, relevant qu' »elles manquent de tout : nourriture, appareils fonctionnels, soins de santé », au même titre que les personnes âgées.
Plus de 83 % des personnes handicapées ont perdu leurs appareils fonctionnels leur permettant de conserver leur indépendance, et huit personnes âgées sur dix ont un besoin urgent de médicaments ou de matériel médical.
C’est d’autant plus préoccupant que les agents humanitaires estiment qu’au moins 35.000 Palestiniens de Ghaza ont subi d’importantes lésions auditives à la suite d’explosions.
A la faim et à la malnutrition s’ajoute désormais la canicule avec des températures supérieures à 40 C.
Tentes de fortune transformées en fours, ressources en eau quasi inexistantes : l’UNRWA alerte sur la montée des cas de déshydratation.
La canicule frappe aussi la Cisjordanie occupée, où les pénuries d’eau atteignent des niveaux extrêmes, notamment dans le gouvernorat d’Al-Khalil et le nord de la vallée du Jourdain.
Une mise à jour humanitaire publiée vendredi décrit l’effondrement de « l’environnement protecteur » des personnes âgées et handicapées.
En l’espace de 22 mois, l’agression sioniste barbare a fait plus de 155.000 blessés.
Chaque jour, une dizaine d’enfants perdent une jambe, ou les deux.
Selon l’ONU, environ un quart des blessés souffrent désormais de handicaps.
