Hommage à Cherbal Abdelmadjid ‘’Antar’’ : L’héritage d’un homme de presse hors pair

dknews
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Trois ans se sont écoulés depuis la disparition de Cherbal Abdelmadjid, affectueusement surnommé « Antar », et pourtant, sa présence continue de résonner dans les couloirs des rédactions des journaux « El Moudjahid et DK NEWS » et dans la mémoire de tous ceux qui ont eu le privilège de croiser son chemin.



À l’occasion de cette troisième commémoration, son ancien collaborateur, le journaliste Farid Bouyahia, livre un témoignage vibrant, reflet d’un legs humain et professionnel inoubliable.

Un homme profondément humain
Dès les premiers mots de son témoignage, Farid Bouyahia insiste sur la dimension humaine exceptionnelle de Cherbal Abdelmadjid (Antar). « C’était quelqu’un de profondément humain. Une fois sa confiance gagnée, il savait vous mettre à l’aise, vous intégrer dans une dynamique de travail où chacun trouvait sa place et sa valeur. » Cette confiance n’était pas donnée à la légère, mais lorsqu’elle était accordée, elle ouvrait les portes d’un univers où le respect, l’apprentissage et la solidarité primaient.

Un formateur, un mentor, un frère
Pour Bouyahia, Cherbal Abdelmadjid dit Antar n’était pas seulement un directeur général, mais un formateur, un mentor, un frère. « Il savait transmettre. Il ne donnait pas seulement des consignes ; il partageait un savoir, un vécu, une philosophie du journalisme. » Très tôt, en 1999, le journaliste se retrouve immergé dans le terrain, encadré par cet homme d’expérience. « Il nous a initiés à l’essence même du métier : rigueur, curiosité, honnêteté et surtout respect des lecteurs. »

Un artisan du journalisme de terrain
Cherbal Abdelmadjid, dit Antar, n’était pas un homme de bureau détaché de la réalité. Il était un homme de terrain, proche de ses équipes, toujours disponible, attentif, impliqué. « C’était un patriote, un nationaliste sincère, généreux dans l’effort et dans l’attention portée aux autres. » Selon Bouyahia, sa méthode consistait à abolir les barrières hiérarchiques rigides. Il aimait plaisanter, alléger les tensions, et surtout, créer un climat de fraternité au sein de la rédaction.

Une direction humaine et inspirante
Loin du management autoritaire, Cherbal Abdelmadjid, dit Antar instaurait une ambiance de travail saine et propice à la créativité.
« Il n’y avait aucune barrière entre lui et nous. Il intervenait dans chaque difficulté comme un grand frère, toujours soucieux du bien-être de chacun. Pour lui, la rédaction était une famille. Il nous répétait sans cesse : il ne faut jamais blesser un collègue. » Ce sens aigu de l’écoute et du respect a marqué plusieurs générations de journalistes. Il encourageait la formation continue, ouvrait la voie aux jeunes, valorisait l’effort, et offrait à chacun la possibilité d’évoluer et de s’épanouir dans le métier.

Un legs moral et professionnel impérissable
Trois années après son départ, le vide laissé par Cherbal Abdelmadjid dit Antar est toujours aussi perceptible. Mais son héritage perdure. Il a laissé derrière lui des journalistes mieux formés, plus humains, et profondément marqués par sa vision noble du métier. « Il nous a offert quelque chose de précieux : le secret du journalisme bien fait, et surtout, celui de l’humanité dans l’exercice de notre mission. » À travers ce témoignage sincère, Farid Bouyahia rend hommage à un homme d’exception, dont la mémoire continue d’illuminer le parcours de tous ceux qui poursuivent le combat de l’information libre, responsable et éthique. Cherbal Abdelmadjid, dit Antar, n’est plus là, mais son esprit vit toujours dans chaque ligne écrite, dans chaque reportage mené avec rigueur, et dans chaque geste de solidarité au sein de la presse algérienne. Qu’Allah lui fasse miséricorde et l’accueille dans Son vaste paradis ».
A. M.

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