L’escalade de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza « marquera un chapitre sans précédent dans le génocide en cours », avertit l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med Human Rights Monitor) dans son dernier rapport.
Cette escalade « marquera un chapitre sans précédent dans le génocide en cours » perpétré par l’entité sioniste au vu et au su de la dite communauté internationale, qui « continue d’offrir une couverture politique, financière et militaire aux auteurs de ces crimes », déplore l’ONG.
Selon l’Observatoire, toute escalade de l’agression sioniste, en particulier les opérations terrestres dans la bande de Ghaza, « entraînerait un massacre sans précédent de civils et stopperait l’aide humanitaire, déjà défaillante ».
L’organisation tient, à ce titre, la communauté internationale pour responsable de ces crimes par « son silence et son inaction », ainsi que par « la complicité directe de nombreux Etats ».
Elle fait remarquer, dans ce contexte, que cette escalade fait suite à des mois de confinement forcé de plus de deux millions de Palestiniens dans moins de 15 % de la bande de Ghaza, à la destruction systématique de logements, à la destruction d’environ 84 % des hôpitaux et des établissements de santé, à l’effondrement de plus de 95 % des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et à la fermeture de toutes les écoles. « Cela reflète une stratégie délibérée visant à imposer des conditions de vie impossibles destinées à détruire la population palestinienne de la bande de Ghaza, un groupe national protégé, dans le cadre d’un ensemble d’actes qui constituent le crime de génocide », souligne l’observatoire.
L’évaluation sur le terrain d’Euro-Med Monitor indique, en effet, que la bande de Ghaza traverse actuellement « la pire phase d’effondrement humanitaire depuis le début du génocide en octobre 2023 ». « Plus de 90 % de la population a été déplacée de force dans des zones dévastées, au cours de vagues répétées provoquées par des bombardements et des destructions incessants », ajoute-t-il, rappelant que la famine s’est aggravée au point de faire des centaines de morts, et l’ensemble de la population est désormais confrontée à une grave insécurité alimentaire.
Parallèlement, le système de santé est au bord de l’effondrement en raison de la pression écrasante et de l’épuisement des médicaments et des fournitures essentielles.
Le plan sioniste d’occupation de Ghaza est une nouvelle « escalade »
Le plan visant à prendre le contrôle de la ville de Ghaza constitue une nouvelle « escalade » de l’entité sioniste qui menace la « stabilité régionale », a déploré samedi la présidence palestinienne.
Les politiques de l’entité sioniste, y compris la réoccupation de Ghaza, les tentatives d’annexion de la Cisjordanie et la judaïsation d’El Qods, « fermeront toutes les portes à la sécurité et à la stabilité tant au niveau régional que mondial », a estimé dans un communiqué le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina.
M. Abou Roudeina a dénoncé le rejet par l’entité sioniste « des critiques internationales et des avertissements des puissances mondiales concernant l’escalade de la guerre contre le peuple palestinien », qualifiant ces actions « de défi sans précédent et de provocation à la volonté internationale de parvenir à la paix ».
« La bande de Ghaza fait partie intégrante de l’Etat de Palestine, tout comme El Qods et la Cisjordanie.
Sans elle, il n’y aura pas d’Etat palestinien », affirme le porte-parole de la présidence.
Il a appelé « le Conseil de sécurité de l’ONU, à contraindre d’urgence » l’entité sioniste « à cesser ses agressions, à permettre l’entrée de l’aide » dans la bande de Ghaza.
Il a également appelé l’administration américaine « à assumer ses responsabilités en empêchant » l’entité sioniste « d’étendre la guerre et en stoppant le terrorisme des colons en Cisjordanie (…) ».
De nombreux pays ont condamné vendredi la décision de l’entité sioniste visant la réoccupation totale de la bande de Ghaza et l’intensification de ses agressions génocidaires contre l’enclave palestinienne.
L’Iran enquête sur 20 personnes arrêtées pour des liens présumés avec l’entité sioniste
La justice iranienne a annoncé samedi l’ouverture d’une enquête concernant 20 personnes récemment arrêtées pour leurs liens présumés avec l’entité sioniste.
« Ces affaires ont été immédiatement placées sous la supervision des enquêteurs et font l’objet d’une enquête », a déclaré le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, lors d’une conférence de presse à Téhéran.
Le 28 juillet, le ministère iranien des Renseignements avait annoncé « l’arrestation de 20 espions, agents opérationnels et d’éléments liés aux officiers de renseignement » de l’entité sioniste dans plusieurs provinces du pays dont la capitale Téhéran.
La Tunisie condamne fermement le projet sioniste de contrôle de Ghaza
La Tunisie a condamné fermement l’annonce par l’entité sioniste d’un projet visant à reprendre le contrôle de la bande de Ghaza, à y déplacer la population palestinienne et à la confiner dans une partie restreinte du territoire, qualifiant ce plan de » crime contre l’humanité » et de violation flagrante du droit international.
Dans un communiqué publié samedi par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, la Tunisie souligne que ce projet constitue « une atteinte éhontée au droit du peuple palestinien à l’autodétermination » et une tentative « désespérée d’enterrer sa cause légitime ».
Le communiqué dénonce un « nouveau chapitre des crimes » attribués à l’entité sioniste, marqué par un mépris croissant des lois internationales, des principes éthiques et des valeurs humanitaires.
La Tunisie appelle la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités face à ce qu’elle décrit comme un « moment décisif pour la justice et le droit dans le monde », insistant sur l’urgence de mettre fin au « génocide du peuple palestinien » et de garantir sa protection conformément aux résolutions internationales.
Tunis réaffirme le soutien « inconditionnel » de la Tunisie au peuple palestinien dans sa lutte pour un Etat indépendant, souverain et viable sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale.
De nombreux pays ont condamné vendredi la décision de l’entité sioniste visant la réoccupation totale de la bande de Ghaza et l’intensification de ses agressions génocidaires contre l’enclave palestinienne.
La Russie condamne et rejette le plan sioniste de réoccuper Ghaza
La Russie a condamné le projet de l’entité sioniste de réoccuper la ville de Ghaza, affirmant qu’il aggraverait la « catastrophe humanitaire » dans l’enclave palestinienne assiégée, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministère a déclaré dans un communiqué publié samedi que « la mise en œuvre de telles décisions et de tels plans, qui sont condamnés et rejetés, aggravera la détérioration de la situation dans la bande de Ghaza, qui montre tous les signes d’une catastrophe humanitaire ».
De nombreux pays et organisations ont dénoncé la décision sioniste de réoccuper la ville de Ghaza, soulignant que la bande de Ghaza fait partie intégrante de l’Etat de Palestine, tout comme El Qods et la Cisjordanie.
Le Brésil déplore le plan sioniste de réoccuper Ghaza
Le Brésil déplore le plan de l’entité sioniste visant à prendre le contrôle de Ghaza, estimant que cette mesure « ne fera qu’aggraver la situation humanitaire catastrophique » dans l’enclave palestinienne ravagée par une agression génocidaire depuis près de deux ans, a déclaré le ministère brésilien des Affaires étrangères.
« Le gouvernement brésilien déplore la décision (de l’entité sioniste) d’étendre ses opérations dans la bande de Ghaza, y compris la nouvelle incursion dans la ville de Ghaza », a indiqué samedi ce ministère dans un communiqué.
Pour Brasilia, cette mesure « ne fera qu’aggraver la situation humanitaire catastrophique de la population civile palestinienne » dans le territoire assiégé.
Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva a également appelé au « retrait complet et immédiat des troupes » sionistes de Ghaza et rappelé notamment l’urgence d’un cessez-le-feu et de l’entrée « sans entrave » de l’aide humanitaire.
De nombreux pays et organisations ont dénoncé la décision sioniste de réoccuper la ville de Ghaza, annoncée vendredi matin, par l’occupant.