Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a estimé que la famine dans la bande de Ghaza résultait de tentatives délibérées de l’entité sioniste de remplacer le système des Nations unies par une institution, motivée par des considérations politiques.
« La situation humanitaire s’était aggravée après que l’UNRWA a été empêchée d’acheminer de l’aide dans la bande de Ghaza pendant cinq mois », a écrit samedi Lazzarini dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Il a fait observer, dans le même contexte que, »la marginalisation et l’affaiblissement de l’UNRWA n’ont rien à voir avec les allégations de « détournement de l’aide de Ghaza, mais constituent plutôt une mesure délibérée visant à exercer une pression collective et à punir les Palestiniens simplement parce qu’ils vivent à Ghaza ».
Vendredi, Lazzarini a fait savoir que l’ONU dispose de 6.000 camions chargés d’aide humanitaire, actuellement bloqués à l’extérieur de la bande de Ghaza, attendent le feu vert pour entrer dans l’enclave palestinienne.
« L’UNRWA dispose de 6.000 camions chargés d’aide bloqués à l’extérieur de Ghaza, attendant le feu vert pour entrer », a déclaré M.
Lazzarini sur les réseaux sociaux, plaidant pour une aide convoyée par la route plutôt que pour des largages aériens.
Après près de 22 mois d’une agression menée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza est menacée d’une « famine généralisée » selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire.