L’Institut de recherche appliquée El Qods (ARIJ) en Palestine a déclaré que les agressions commises par les colons sionistes contre les Palestiniens entre janvier et juin 2025 ont atteint un total de 1.
444 attaques, affirmant que l’objectif premier de ces agressions est de pousser les Palestiniens à quitter leurs terres.
Dans un rapport publié jeudi et relayé par l’agence de presse Wafa, l’Institut a indiqué que « le nombre d’agressions commises par les colons sionistes en Cisjordanie occupée a connu une escalade sans précédent », précisant que « le prix payé par les Palestiniens ne se mesure pas uniquement au nombre d’attaques, mais à la souffrance quotidienne qui affecte tous les aspects de la vie : difficultés d’accès aux sources d’eau et aux terres agricoles, restrictions de circulation, fermeture des entrées des villages et des routes par les colons, ainsi que diverses formes de violence psychologique et physique infligées aux habitants ».
Le rapport souligne que « le Palestinien est aujourd’hui assiégé, non seulement par le mur de séparation, mais également par un réseau de violences qui commence avec les colons et se prolonge à travers des lois militaires (sionistes) injustes ».
Il a ,à ce sujet, précisé que « ces agressions ne sont ni des incidents isolés ni accidentels, mais elles sont bel et bien une politique de violence systématique visant à déplacer la population palestinienne de ses terres et à vider les zones de leurs habitants palestiniens, en vue d’élargir les colonies et avant-postes illégaux et de s’approprier les terres à des fins diverses liées à la colonisation ».
Le rapport rappelle que « les attaques s’élevaient de 579 en 2020 à 1 444 attaques recensées jusqu’à juin 2025 ».
En conclusion, le rapport note que « les violations commises par les colons constituent de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme ».
