Des organisations citoyennes belges occupent, vendredi, les sièges de trois partis politiques pour exiger des sanctions contre l’entité sioniste, responsable du génocide en cours et de la famine qui sévit dans la bande de Ghaza, rapporte la presse belge.
Plusieurs groupes de citoyens et d’organisations issues de divers horizons, culturel, scientifique, social, sportif et religieux, occupent les bureaux de trois formations politiques : les Engagés, Vooruit et le CD&V.
Cette action vise à interpeller les responsables politiques sur la situation à Ghaza et à demander l’adoption de sanctions immédiates contre l’entité sioniste.
Pour ces associations, « le gouvernement fédéral a en main des leviers importants ».
La liste des exemples est même longue : « reconnaissance immédiate de la Palestine, interdiction de la production et du transit d’armes et de composants d’armes, interdiction d’accès au territoire aux responsables (sionistes), renvoi de l’ambassadeur, interdiction d’importation des produits des colonies, (…) suspendre l’accès à la plateforme d’échanges financiers Swift ».
« L’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, les Pays-Bas, l’ensemble des pays réunis dans le groupe de La Haye montrent qu’il est possible, y compris sans attendre une position de l’Union européenne, d’exercer dès aujourd’hui des pressions très importantes sur les dirigeants (sionistes) », ont-elle affirmé.
Selon les médias belges, « plusieurs dizaines de personnes se rassemblent dans les halls d’entrée des trois sièges de partis et s’y maintiendront aussi longtemps que nécessaire, y compris durant la nuit, tant qu’elles n’auront pas obtenu de réponses claires aux questions soulevées dans leur appel ».
Cet appel, rédigé par de nombreuses organisations et soutenu par des personnalités issues de différents secteurs, affirme qu' »il faut agir pour mettre fin au cauchemar en cours à Ghaza ».
Les signataires estiment que les déclarations publiques ne suffisent pas et que le rôle d’un gouvernement est de passer à l’action.
Ils rappellent par ailleurs, que « la majorité de la population et du Parlement est favorable à des mesures plus fermes ».
Les organisateurs insistent sur le caractère pacifique de l’occupation et précisent que leur mobilisation se veut exemplaire, leur objectif ? Etant d' »obtenir des engagements concrets de la part des formations politiques sollicitées et placer la question des sanctions au centre du débat politique ».