L’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) « 1er Novembre 1954 » d’Oran organise, à partir de lundi, une campagne de sensibilisation sur les différents types d’hépatite, avec la participation de plusieurs services.
Organisée durant deux jours, par le service d’épidémiologie et de médecine préventive, en coordination avec les services de bactériologie, de gastro-entérologie, de gynécologie-obstétrique ainsi que le centre régional de transfusion sanguine au sein de l’établissement, cette campagne vise à informer et sensibiliser le public sur les différents types d’hépatites virales (A, B, C, D et E), leurs modes de transmission, leurs symptômes et les moyens de prévention et de traitement.
Le Pr Chafika Manouni, cheffe de service de gastro-entérologie, a indiqué dans une déclaration à la presse en marge de ces journées, que tous les moyens pour lutter contre cette infection virale sont disponibles dans les différents établissements de santé du pays, que ce soit pour le diagnostic, le dépistage ou le traitement.
Elle a indiqué, à ce propos, que les médicaments pour les hépatites B et C (les plus fréquentes) sont fabriqués localement.
Le Pr Manouni a appelé à cet effet, à se rendre chez les professionnels de la santé pour le traitement des hépatites, faisant allusion aux personnes qui font appel aux moyens traditionnels, car, a-t-elle averti, si certaines hépatites (la A notamment) sont aigu et peuvent guérir de manière spontanée, d’autres formes (B et C) peuvent devenir chroniques ou provoquer une cirrhose hépatique si elles ne sont pas prises en charge à temps.
« Les chances de guérison des hépatites B et C sont très élevées, entre 90 et 95 pour cent, mais si elles ne sont pas prise en charge à temps, elles peuvent causer des complications ou devenir chroniques », a-t-elle souligné, ajoutant que le recours aux moyens traditionnels peut faire perdre un temps précieux.
