Le bilan de l’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, en cours depuis 21 mois, s’est alourdi à 58.765 martyrs et 140.485 blessés, ont fait savoir samedi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 98 martyrs et 511 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 48 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que sur ce bilan, 7.938 martyrs et 28.444 blessés ont été enregistrés depuis le 18 mars dernier, date à laquelle l’occupation sioniste a repris son agression contre la bande de Ghaza après un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier.
Par ailleurs, 14 Palestiniens sont tombés en martyrs et 94 autres ont été blessés au cours des dernières 48 heures alors qu’ils tentaient d’obtenir de la nourriture.
« Le nombre total de victimes alors qu’elles étaient en quête de moyens de subsistance s’élève désormais à 891 martyrs et 5.754 blessés », a-t-on ajouté de même source.
L’OMS exhorte la communauté internationale à accueillir davantage de patients de Ghaza
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel à la communauté internationale afin que de pays accueillent davantage des patients en provenance de la bande de Ghaza, nécessitant une prise en charge médicale urgente, a rapporté jeudi l’agence de presse palestinienne Wafa.
Cet appel intervient après l’évacuation médicale de 35 patients, majoritairement des enfants, vers la Jordanie, accompagnés de 72 membres de leurs familles.
Le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que plus de 10000 personnes à Ghaza restent dans l’attente d’une évacuation médicale, soulignant que leur survie dépend d’une réponse urgente de la communauté internationale.
« Nous appelons instamment de pays à ouvrir leurs portes davantage à ces patients dans le besoin, il en va de leur vie », a-t-il déclaré.
L’OMS a en outre renouvelé son appel à l’élargissement des couloirs humanitaires médicaux, notamment à travers la réactivation complète du mécanisme de transfert vers les hôpitaux de Cisjordanie occupée et El Qods, en vigueur avant l’agression sioniste.
L’organisation a mis en garde contre le rythme extrêmement lent des évacuations, estimant qu’il faudrait des années pour évacuer l’ensemble des patients dans les conditions actuelles.
Elle a rappelé que le système de santé à Ghaza est au bord de l’effondrement en raison des frappes sionistes, du manque critique de médicaments, d’équipements médicaux, de nourriture, d’eau et de carburant, entraînant la mise hors service de nombreuses infrastructures hospitalières et le fonctionnement minimal d’autres.