Avec la création de la prétendue « Fondation humanitaire de Ghaza » (FHG) en février dernier, l’occupation sioniste atteint de nouveaux sommets de perversité dans l’instrumentalisation de l’aide humanitaire, dénonce l’ex-eurodéputé espagnol, Manu Pineda.
« Sous couvert de distribution alimentaire, cette organisation, dirigée par d’anciens agents des services secrets américains et des mercenaires, sert le projet (sioniste) de transformer Ghaza en un archipel de camps de concentration du XXIe siècle », a-t-il écrit dans une contribution publiée dans la presse internationale.
Ce militant, connu pour son fort engagement en faveur de la cause palestinienne, affirme que l’objectif ultime de cette soi-disant « Fondation » est d' »imposer l’+émigration volontaire+ de la population palestinienne par la famine, la militarisation de la survie et le contrôle démographique colonial ».
Pour lui, la FHG s’inscrit dans la « continuité sioniste » du Plan Dalet (1948), basé sur le « nettoyage ethnique par massacres et expulsions » et de l’occupation des territoires palestiniens de 1967, axée sur la fragmentation de ces territoires puis, « des camps de concentration déguisées en +aide humanitaire+ et gérés par des mercenaires ».
Pis encore, « la FHG incarne le dernier stade du colonialisme » et elle est même « le couronnement du génocide en cours », poursuit-il, affirmant que sa mission « n’est pas d’apporter de l’aide, mais de démanteler la souveraineté palestinienne et de consolider l’apartheid ».
Affirmant que Ghaza n’est « pas seulement une tragédie », mais « le terrain d’essai d’un nouvel ordre international basé sur la déshumanisation privatisée », Pineda se demande si la communauté internationale allait « permettre que la philanthropie devienne une nouvelle arme génocidaire ? ».
« Ghaza n’a pas besoin de zones de transit. Ghaza a besoin de justice, d’autodétermination et de liberté », a-t-il conclu.
