Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 57680 martyrs et 137409 blessés, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 105 martyrs et 530 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 7118 Palestiniens sont tombés en martyrs et 25368 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 7 martyrs et 57 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 773 martyrs et 5101 blessés. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont violé cet accord et repris le 18 mars leur agression contre Ghaza.
Agression sioniste: le système de santé à Ghaza atteint le seuil de l’effondrement
Le système de santé dans la bande de Ghaza a atteint le seuil de l’effondrement, 85% des médicaments et autres produits médicaux ayant été consommés alors que le nombre de blessés et de personnes atteintes de maladies chroniques ou contagieuses admises dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne connaît une augmentation vertigineuse.
La situation sanitaire dans la bande de Ghaza est catastrophique à cause de l’interdiction d’entrée des produits médicaux et de carburant, en plus du blocus imposé aux quelques hôpitaux encore opérationnels, régulièrement ciblés par les frappes de l’armée sioniste qui n’hésite pas à assassiner les membres du personnel médical à l’image du directeur de l’hôpital Indonésien, Marwan Al-Sultan, tombé en martyr récemment.
Dans une déclaration à l’APS, le porte-parole des autorités sanitaires à Ghaza, Dr Khalil Al-Darkan a assuré que « la situation sanitaire est très mauvaise voire catastrophique et est au seuil de l’effondrement car plus de 85% des médicaments et produits médicaux ont été consommés ».
Selon lui, il existe actuellement « plus de 300.000 personnes atteintes de maladies chroniques dont des hypertendus et des diabétiques et plus de 11.000 personnes atteintes de cancers.
Toutes ces personnes sont en danger de mort en raison de la rupture des stocks de médicaments ».
Dr Al-Darkan, également porte-parole de l’hôpital « Chouhada al Aqsa », informe que la bande de Ghaza compte aussi 15.000 malades ayant besoin d’une prise en charge à l’étranger, signalant que l’armée sioniste interdit à ces malades, sans motif valable, de sortir du territoire.
La situation est d’autant plus dangereuse, note-t-il, que l’armée sioniste bombarde quotidiennement les hôpitaux et autres infrastructures sanitaires et cible délibérément le personnel sanitaire.
L’afflux quotidien massif de blessés vers les hôpitaux a aggravé une situation déjà catastrophique avec, parallèlement, la fermeture durable des points de passage par l’armée sioniste, précise-t-il.
Il a indiqué, d’autre part, que l’embargo imposé au carburant mènera à l’arrêt des hôpitaux encore opérationnels, ce qui représentera une condamnation à mort à l’encontre de l’ensemble des malades et des blessés qui s’entassent dans les infrastructures sanitaires de Ghaza.
Il a attiré l’attention, en outre, sur l’apparition au cours de ces derniers jours de maladies contagieuses, dont la méningite, qui touche particulièrement les enfants, avec un total de 337 cas recensés dernièrement par les autorités sanitaires.
Le porte-parole a appelé, par ailleurs, à mettre la pression sur l’occupant sioniste afin qu’il permette l’entrée, à Ghaza, de médicaments et de produits médicaux ainsi que d’équipes médicales spécialisées.
Il s’agit aussi, soutient-il, de contraindre l’occupant à autoriser l’introduction de carburant mais également d’aides humanitaires afin de faire face à la famine et à la malnutrition qui font quotidiennement des victimes parmi les nouveau-nés, les femmes enceintes et les personnes âgées.