Palestine Agressions sionistes : 22 journalistes Palestiniens en détention administrative

dknews
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Le nombre de journalistes Palestiniens en détention administrative, s’élève à vingt-deux, a indiqué le Club des prisonniers palestiniens (CPP), mercredi, alors que la répression des professionnels des médias par les forces d’occupation sionistes s’intensifiait.

Le nombre de journalistes placés en détention administrative dans les prisons sionistes, sous prétexte de « dossier secret », s’élève à 22, le dernier en date étant le journaliste Ahmed al-Khatib, qui a reçu un ordre de détention administrative de six mois, a indiqué la même source, citée par l’agence palestinienne de presse, Wafa. Ces journalistes font partie des 55 professionnels des médias, incarcérés dans les prisons de l’occupation sionistes. Parmi eux, 49 sont détenus depuis le début du génocide contre les Palestiniens en octobre 2023. Le CPP a ajouté qu’au moins 192 cas d’arrestations et de détentions de journalistes ont été enregistrés depuis le début des agressions. La hausse du nombre de journalistes placés en détention administrative s’inscrit dans un contexte d’escalade sioniste « sans précédent », des détenus administratifs dans les geôles d’occupation, qui a atteint 3.562 début juin dernier. Outre le crime de détention administrative, l’occupation sioniste continue de cibler les journalistes par le biais de ce qu’elle appelle la détention pour « incitation » sur les réseaux sociaux. Cette forme de détention est devenue un outil de répression de la liberté d’opinion et d’expression. Les journalistes dans les prisons et les camps de l’occupation sont confrontés aux mêmes crimes dont font face les détenus Palestiniens : conditions de détention inhumaines, torture systématique, passages à tabac, faim et négligence médicale, et aussi, des humiliations et des abus.

Agressions sionistes: la Croix-Rouge « profondément alarmée » par l’intensification des hostilités à Ghaza

Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit mardi « profondément alarmé » alors que l’armée d’occupation sioniste a intensifié son agression sauvage contre Ghaza, les rares structures médicales encore opérationnelles dans l’enclave palestinienne déchirée par la guerre génocidaire sioniste étant déjà débordées.

Dans un communiqué, le CICR s’est inquiété de « l’intensification des hostilités à Ghaza-ville et Jabalia, qui auraient causé des dizaines de morts et de blessés parmi les civils au cours des 36 dernières heures ».
Au moins 45 Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, mardi dans des bombardements des forces d’occupation sionistes contre la bande de Ghaza, selon la Défense civile.
« Le système de santé déjà décimé de Ghaza lutte pour absorber une augmentation incessante des cas critiques », a souligné le CICR, soutenant que presque tous les hôpitaux publics de Ghaza sont fermés ou détruits par des mois d’agressions sionistes et de restrictions imposées par l’occupant sioniste à l’entrée de médicaments, fournitures, et équipements indispensables.
Selon l’organisation caritative basée à Genève, les installations médicales encore en fonction – y compris l’hôpital de campagne de la Croix-Rouge – sont débordées et disposent de niveaux « dangereusement bas » de fournitures essentielles, dont le carburant, et même les sacs mortuaires.
« Cela compromet gravement leur capacité à soigner les blessés ou à gérer dignement les morts », a observé le CICR.

En outre, les ordres de déplacement forcé émis par l’entité sioniste poussent les Ghazaouis dans un territoire de plus en plus réduit, ce qui provoque la panique chez les civils et entrave la capacité des secouristes à atteindre ceux qui ont besoin d’aide.
Le CICR « réitère d’urgence son appel à la protection du personnel médical et des installations médicales à Ghaza », une « planche de salut pour les blessés et les malades » qui doit être « respectée et protégée ».
Depuis le début de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, les forces d’occupation ont délibérément ciblé les écoles et les installations abritant des personnes déplacées, faisant à chaque fois des centaines de martyrs et blessés.
Le bilan de cette agression génocidaire s’est alourdi à 56647 martyrs et 134105 blessés, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.

Agressions sionistes : Ghaza est confrontée à une pénurie de moyens de subsistance

L’ONU a une nouvelle fois mis en garde contre la détérioration des conditions humanitaires nécessaires à la survie des Palestiniens dans la bande de Ghaza, soulignant que l’enclave palestinienne « connaît une pénurie de moyens de subsistance et un abri limité » en raison de la poursuite de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste.

De nombreuses familles ayant fui les écoles, récemment bombardées par l’armée d’occupation sioniste, « sont maintenant rentrées dans le nord de la bande de Ghaza, en grande partie en raison du manque de moyens de subsistance alternatifs et du manque d’abris ailleurs », a précisé l’ONU. Aussi, cinq bâtiments scolaires abritant des familles déplacées dans le nord de Ghaza ont été bombardés au cours des dernières 48 heures, faisant des martyrs et des blessés. L’armée sioniste lance fréquemment des ordres d’évacuation immédiate dans toute l’enclave palestinienne, forçant ses habitants à quitter leurs maisons, ajoute la même source, précisant que ces ordres d’évacuation sont généralement suivis de bombardements sionistes ciblant ces zones, et dans la plupart des cas, les bombardements commencent avant même que les habitants ne soient partis.

Ces derniers mois, l’occupation a émis des dizaines d’avertissements similaires, laissant moins de 18 % de la bande de Ghaza à la disposition des habitants, selon les rapports de l’ONU.
Dans ce contexte, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que les agressions sionistes « se sont intensifiées à Ghaza depuis la publication du dernier ordre de déplacement dimanche, avec au moins 1.500 familles déplacées du nord de la bande de Ghaza et de l’est du gouvernorat ».
En outre, M. Dujarric a mis en garde contre « la diminution de l’aide humanitaire et des services essentiels », qui prive de plus en plus la population de Ghaza de ses moyens de survie. Il a qualifié d' »alarmante » la situation actuelle dans la bande de Ghaza « qui exige une action urgente pour garantir l’ouverture de tous les points de passage et faciliter toutes les opérations humanitaires, y compris l’acheminement efficace des fournitures essentielles à la survie ». Ceci intervient alors que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a averti mardi que d’autres installations vitales à Ghaza « pourraient fermer très prochainement ».

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