« Les défis actuels de la justice constitutionnelle: la protection des droits fondamentaux en situation d’urgence » a fait l’objet d’une conférence animée samedi à Constantine par le président de la Cour constitutionnelle portugaise, M. José Joao Abrantes, dans le cadre de la visite qu’il effectue en Algérie.
Il a rappelé dans ce contexte les décisions prises par la Cour constitutionnelle portugaise pendant la pandémie de Covid-19, au nombre de 40 arrêts répartis en quatre grandes catégories, dont celles portant modification des infractions pénales en période exceptionnelle entre le Parlement et le pouvoir exécutif.
Le même intervenant a présenté l’expérience portugaise en la matière pendant cette période de crise sanitaire et a abordé le contrôle exercé par la Cour constitutionnelle sur les lois et règlements adoptés, en soulignant les différentes modalités du contrôle concret des constitutionnalités.
Il a rappelé que la Cour constitutionnelle portugaise dispose actuellement de 3 chambres gérées et encadrées par 13 juges constitutionnels qui sont des magistrats spécialisés destinés à trancher dans des affaires liées à ce domaine, à garantir le respect de la Constitution et à interpréter les dispositions constitutionnelles dans le but d' »éclairer les pouvoirs publics et protéger les droits fondamentaux des citoyens et des libertés individuelles ».
A la fin de cette conférence tenue en présence des membres de la Cour constitutionnelle algérienne, des autorités locales, ainsi que de chercheurs, enseignants universitaires et étudiants de la Faculté de droit de l’Université Constantine1, le président de la Cour constitutionnelle portugaise a été honoré par le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, et le recteur de l’Université Constantine1, le professeur Ahmed Bouras.
La délégation portugaise a, par la suite, effectué une visite touristique aux sites et monuments historiques et structures culturelles de la ville de Constantine dont le Musée national des arts et expressions culturelles traditionnelles (palais Ahmed-Bey) et le monument aux morts.
