Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a appelé mercredi, à l’ouverture de la quatrième réunion annuelle des instituts nationaux de santé publique (NPHI) pour l’Afrique australe, au renforcement des systèmes de santé publique afin de se préparer aux futures pandémies et menaces sanitaires.
S’exprimant, lors de l’ouverture de la réunion à Harare, le directeur régional du CDC Afrique, Lul Riek, a déclaré que les pandémies telles que le COVID-19, le virus de Marbourg et le Mpox ont révélé les faiblesses des mécanismes, des politiques et des interventions sanitaires sur le continent, mettant l’accent sur la nécessité pour l’Afrique de mettre en place des systèmes de santé publique robustes.
« Sur la base des leçons que nous avons tirées, il est nécessaire que chaque pays d’Afrique dispose d’un NPHI fonctionnel et opérationnel », a déclaré M. Riek, ajoutant que les lacunes en matière de capacités identifiées lors des pandémies précédentes avaient conduit le CDC Afrique à formuler un nouvel ordre de santé publique afin de préparer l’Afrique aux futures pandémies et menaces sanitaires.
Selon M. Riek, le nouvel ordre de santé publique repose sur cinq piliers, à savoir le renforcement des NPHI, l’élargissement de la production locale, l’amélioration des compétences du personnel de santé publique, l’augmentation du financement national en matière de santé et la promotion de partenariats orientés vers l’action.
« Notre objectif ultime est de s’assurer que tous les 55 membres de l’Union africaine disposent de NPHI fonctionnels capables de faire progresser l’Afrique vers une meilleure santé et une plus grande résilience », a indiqué M. Riek, notant que les NPHI jouaient un rôle vital dans la promotion de la santé, la prévention des maladies et la protection des populations.