Les Bourses mondiales ont terminé en hausse jeudi, l’Europe étant soutenue par les espoirs d’un accord commercial USA-UE, tandis que Wall Street a accueilli avec optimisme l’annonce d’un possible report des droits de douane.
Sur la place américaine, l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,80%, à 6.141,02 points, et a flirté avec son dernier record en clôture du 19 février, à 6.144,15 points.
L’indice technologique Nasdaq a pris quant à lui 0,97% et le Dow Jones 0,94%.
En Europe, la Bourse de Paris a terminé stable (-0,01%), tandis que Francfort a progressé de 0,64% et que Londres a grappillé 0,19%.
Le Dollar Index, indice qui compare la devise américaine à un panier d’autres grandes monnaies, est tombé jeudi à un plus bas niveau depuis mars 2022, à 96,997 points.
Vers 20H45 GMT, le dollar lâchait 0,36% face à la monnaie unique européenne, à 1,1701 dollar pour un euro, et perdait 0,47% face à la devise britannique, à 1,3728 dollar pour une livre.
Les cours du pétrole ont légèrement avancé jeudi, aidés notamment par le recul du dollar.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a grappillé 0,07% à 67,73 dollars et le baril de West Texas Intermediate s’est octroyé 0,49% à 65,24 dollars.
La date butoir de juillet pour les droits de douane pourrait être repoussée
Le gouvernement américain pourrait repousser la date butoir du 9 juillet, à partir de laquelle des droits de douane plus élevés sur les importations en provenance de dizaines de pays devraient entrer en vigueur, a déclaré jeudi la Maison Blanche.
Interrogée sur ces surtaxes à l’importation, la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a dit que le sursis « pourrait peut-être prolongé ». « Mais c’est au président de prendre cette décision », a-t-elle ajouté.
Au nom de la défense de la production nationale, le président américain Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels, comme sur l’acier et l’aluminium.
Mais il a aussi ciblé depuis avril des dizaines de partenaires commerciaux des Etats-Unis avec des taux prohibitifs, avant de se raviser en les mettant en pause jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.