Le risque de génocide reste « très élevé » au Soudan, prévient une responsable de l’ONU

dknews
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Le risque de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité reste « très élevé » au Soudan, a averti lundi une responsable des Nations unies, s’alarmant également de « l’horreur à Ghaza » .
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Virginia Gamba, la conseillère spéciale par intérim du secrétaire général pour la prévention du génocide a indiqué que le conflit au Soudan entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) continue d’avoir un effet dévastateur sur la population civile.
Alors que la guerre entre dans sa troisième année, des milliers de civils ont été tués et plus de 10,5 millions de personnes ont été déplacées.
« Les attaques continues et ciblées contre certains groupes ethniques, en particulier dans les régions du Darfour et du Kordofan, constituent une préoccupation particulière pour mon mandat », a déploré Mme Gamba, relevant que les FSR et leurs alliés continuent de mener « des attaques à motivation ethnique contre les groupes Zaghawa, Masalit et Fur ».

La responsable onusienne s’est également inquiétée de « l’horreur à Ghaza », qui continue d’avoir « un impact sur notre conscience collective ».
Elle a ainsi fustigé l’agression militaire soutenue de l’entité sioniste, qui a dévasté Ghaza, tuant « des dizaines de milliers de civils et détruisant des infrastructures essentielles ».
L’ampleur des souffrances des civils est « stupéfiante et inacceptable », a pointé la conseillère spéciale d’Antonio Guterres.
Le ciblage délibéré des infrastructures civiles, la destruction généralisée et le refus de l’aide humanitaire sont extrêmement préoccupants, a-t-elle insisté, appelant à l’arrêt de l’agression sioniste et au rétablissement immédiat de l’accès humanitaire.
Le conflit à Ghaza aggrave la situation au Moyen-Orient, rendant la région dans un climat « extrêmement instable, où les plus vulnérables continuent de subir les conséquences les plus graves du conflit « .
« A l’heure où les hostilités entre (l’entité sioniste) et l’Iran s’intensifient, il est impératif de prendre toutes les mesures possibles pour ouvrir des espaces de dialogue », a fait valoir la conseillère.

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