Mostaganem : commémoration du 180ème anniversaire des enfumades des Ouled Riah dans la commune de Nekmaria

dknews
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La wilaya de Mostaganem a commémoré, mercredi, le 180ème anniversaire du massacre par enfumades de la tribu des Ouled Riah dans la grotte d’El-Frachih, située dans la commune de Nekmaria, perpétré par les forces coloniales françaises contre des civils sans défense, a-t-on appris des services de la daïra de Achâacha. Les autorités locales civiles et militaires, les représentants de la famille révolutionnaire, ainsi qu’un grand nombre de citoyens ont rendu hommage aux victimes de ces enfumades commises par l’armée coloniale française entre le 18 et le 20 juin 1845, au cours duquel plus de 1.000 personnes issues de la tribu des Ouled Riah ont trouvé la mort dans ce drame, indique la même source.

 Une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle commémorative, suivie de la lecture de la Fatiha, avant la visite de la grotte d’El-Frachih, où la tribu s’était réfugiée pour échapper aux 4.000 soldats du colonel Pélissier. Les participants ont également visité le musée local situé sur le site, qui abrite plusieurs objets découverts ces dernières années près de la grotte et le long de l’oued qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Les manifestations commérant cet anniversaire ont été marquées par une forte participation citoyenne, notamment celle des jeunes générations, comme les Scouts musulmans algériens (SMA), les adhérents des Maisons de jeunes, des centres culturels et les élèves des établissements scolaires, a-t-on fait savoir de même source. Par ailleurs, l’Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem prévoit d’organiser, mardi prochain, un colloque national sur ce crime colonial, a-t-on précisé. Pour rappel, les montagnes de Dahra (à l’est de Mostaganem et à l’ouest de Chlef) ont connu trois enfumades perpétrées par les forces coloniales françaises contre les tribus des Ouled Riah, des Sbïh, et d’autres comme les Beni-Zeroual et les Beni-Zentis, en juin 1844 ainsi qu’en juin et août 1845. Ces crimes furent commis en représailles à leur soutien à la résistance du chérif Boumaâza (1845-1847), selon des sources historiques.

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