Guerre de libération nationale : Les avocats du FLN honorés à Alger

dknews
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Des avocats du Front de libération nationale (FLN), défenseurs des militants de la cause algérienne pendant la Guerre de libération nationale, ont été honorés lors d’une rencontre tenue mercredi à Alger en hommage à leur courage.
La cérémonie a été organisée à l’occasion d’une rencontre intitulée « Les robes noires et la révolution: les plaidoiries des avocats de la liberté toujours d’actualité », initiée par l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne, en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga. A titre posthume, ont été honorés les bâtonniers algériens Mohamed Hadj Hamou et Amar Bentoumi, en présence de leurs proches, ainsi que l’avocat français, Jacques Vergés, ayant notamment défendu l’une des figures de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, Djamila Bouhired.

L’autre icône féminine de la Guerre de libération nationale, Djamila Boupacha, a eu droit, quant à elle, à un hommage particulier de la part du ministre des Moudjahidine, qui lui a remis une attestation et un trophée de reconnaissance, pour son glorieux parcours de combattante.
« La voix des robes noires du FLN a dévoilé le mensonge du colonisateur français qui a voulu octroyer une couverture juridique aux assassinats, tortures et expropriations », a déclaré le président de l’association, Noureddine Djoudi, assurant qu’à travers cette rencontre, il s’agit « non pas de commémorer un souvenir mais de renouveler un pacte avec la vérité et la justice ».
Cet évènement a été sanctionné par des recommandations, dont le lancement d’une plate-forme numérique multilingue, dénommée « Les avocats du FLN », l’édification d’une stèle commémorative nominative à Alger, ainsi que la consécration d’une aile permanente au niveau du Musée national du Moudjahid, dédiée aux avocats en question.
Les participants ont, en outre, appelé à introduire une Chaire académique internationale au nom de l’un des bâtonniers de la Révolution algérienne, ainsi qu’à la mobilisation pour la reconnaissance internationale de leurs plaidoiries historiques, comme étant « une mémoire judiciaire mondiale, hostile au colonialisme ».

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