blé dur : L’Algérie autosuffisance alimentaire

dknews
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L’Algérie s’engage de plus en plus vers l’autosuffisance alimentaire, notamment en blé dur, avec l’objectif de couvrir entièrement ses besoins nationaux d’ici 2026. Cette démarche s’inscrit dans une politique agricole ambitieuse visant à renforcer la sécurité alimentaire du pays et à réduire sa dépendance aux importations.
Longtemps considérée comme le talon d’Achile de l’Algerie, l’autosuffisance alimentaire, et notamment la production céréaliére, commencent à pointer à l’horizon, et prédire un avenir radieux pour le pays .L’Algérie a réalisé des progrès significatifs dans la production de blé dur, atteignant 80% des besoins nationaux en 2024. Le pays ambitionne d’atteindre une autosuffisance totale en blé dur d’ici 2026.
Pour rappel l’Algérie demeure l’un des plus grands importateurs mondiaux de blé par habitant, ce qui témoigne de sa forte dépendance à l’égard des approvisionnements étrangers pour répondre à la demande alimentaire. Avec de vastes réserves foncières et les efforts soutenus du gouvernement pour revitaliser l’agriculture, l’autosuffisance en blé n’est plus un projet utopique, mais bel et bien reél et amplement réalisable. .

L’Algérie travaille également à l’autosuffisance dans d’autres domaines, comme les céréales et les légumes secs, avec des objectifs de production fixés pour la campagne agricole de cette année
Des investissements importants sont réalisés dans l’agriculture, notamment dans l’amélioration des rendements agricoles, la gestion des terres cultivables et l’augmentation des capacités de stockage des céréales.
L’État algérien soutient activement les agriculteurs, en leur fournissant des semences, des engrais et en les accompagnant dans l’optimisation de leurs exploitations.
Malgré les progrès réalisés, l’Algérie reste dépendante des importations pour certains produits alimentaires, comme les semences et les plants.
Le changement climatique, avec ses conséquences sur les précipitations et les températures, peut également constituer un défi pour l’agriculture algérienne.
Autre produit hautement stratégique pour le pays, à travers sa trés forte consommation, c’est le lait qui reste un enjeu important de production. Le gouvernement algérien soutient financièrement l’élevage laitier, la recherche et l’innovation dans le secteur.

Avec une consommation de 5 milliards de litres de lait annuelle, contre une production locale de plus de 3,5 milliards de litres , l’Algerie reste en deçà des besoins nationaux.
Cependant avec la concrétisation du projet Baladna d’une valeur de 3,5 milliards de dollars, fruit d’une coopération Algéro-Qatari, et qui prévoit de produire localement 50% des besoins nationaux de lait en poudre, l’Algerie devrait arriver à produire 194000 tonnes de lait en poudre par an.
En résumé, l’Algérie est sur la voie de l’autosuffisance alimentaire, notamment en blé dur, grâce à des politiques agricoles ambitieuses et des investissements importants dans le secteur
L’Algérie a le potentiel d’accroître encore sa production pour répondre à la demande croissante de sa population, grace notamment aux nouvelles orientations economiques initiées par les pouvoirs publiques qui auront inévitablement des répércussions positives sur l’auto-suffisance alimentaire.

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