Irak : 19 décès dus à la fièvre du Congo depuis début 2025 (ministère)

dknews
2 Min Read
A doctors at a hospital in Iraq's southern Dhi Qar province, examines a patient infected with the tick-borne virus Crimean-Congo haemorrhagic illness (CCHF), on May 25, 2022, during the country's worst detected outbreak of the illness. - The CCHF virus has no vaccine and onset can be swift, with a victim suffering from severe bleeding, both internally as well as externally and especially from the nose. It causes death in as many as two-fifths of cases, according to medics. (Photo by Asaad NIAZI / AFP)

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo a tué 19 personnes sur plus d’une centaine contaminées depuis début 2025 en Irak, a annoncé jeudi le ministère de la Santé, appelant au respect des mesures sanitaires chez les éleveurs de bétail et dans les abattoirs.
Egalement surnommée fièvre du Congo, la transmission de la maladie se produit « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La maladie touche à la fois des animaux, notamment des élevages bovins, et des êtres humains.
Depuis le début de l’année 2025, « 123 cas de contamination à la fièvre hémorragique ont été confirmés, dont 19 décès », a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé, Saif al-Badr, dans un communiqué, précisant que Baghdad, la capitale, avait recensé cinq morts.
Comme durant les années précédentes, la province pauvre et rurale de Dhi Qar enregistre le nombre le plus élevé de patients (36 cas) dans le sud du pays où sont élevés des bovins, des moutons et des chèvres.
Selon le ministère de la Santé irakien, les personnes les plus touchées par la fièvre hémorragique sont les éleveurs de bétail ainsi que les employés des abattoirs.
Une précédente flambée en 2022 – au moins 27 décès – était d’autant plus notable qu’entre 1989 et 2009, seuls six cas avaient été signalés, suivis par trois cas mortels en 2018 et « 33 cas confirmés en 2021, dont 13 décès », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Entre humains, la transmission de la maladie « peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés », selon l’OMS.

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *