Au moins 23 civils palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 100 autres ont été blessés dans une série de raids de l’armée de l’occupation sioniste visant plusieurs régions dans la bande de Ghaza, ont indiqué des sources médicales palestiniennes.
Ces sources citées par l’agence de presse Wafa ont révélé que 17 citoyens, dont un enfant, sont tombés en martyrs et plus de 100 autres ont été blessés par balles de l’armée de l’occupation, au sud de la ville de Ghaza.
Trois citoyens de la même famille sont tombés en martyrs également dans un raid sioniste sur une tente abritant des citoyens déplacés à Mawasi à Khan Younes au sud de Ghaza.
De plus, cinq citoyens ont été blessés dans un ciblage par un drone de l’occupation sur un groupe de citoyens, au centre de la l’enclave.
Et à Deir Al-Balah, les avions de l’occupation ont ciblé le siège du Croissant-Rouge, à l’ouest de la ville, ce qui a fait trois martyrs et plusieurs blessés.
L’occupation sioniste poursuit son agression génocidaire dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 54927 martyrs, principalement des enfants et des femmes, et 126615 blessés.
Ghaza : l’entité sioniste commet « une extermination » en attaquant les écoles et sites religieux (ONU)
Une commission internationale d’enquête des Nations unies a affirmé mardi que l’armée de l’occupation sioniste commet des crimes de guerre et « une extermination » en attaquant les écoles et les sites religieux et culturels dans la bande de Ghaza.
« La vaste destruction matérielle de Ghaza, le démantèlement de son système éducatif et les attaques contre les sites culturels et religieux (…) n’affectent pas seulement les Palestiniens à l’heure actuelle, mais compromettent également l’avenir du peuple palestinien, y compris son droit à l’autodétermination », souligne la commission dans un rapport.
Dans un communiqué accompagnant ce document, la commission dénonce le fait que l’entité sioniste ait « anéanti le système éducatif de Ghaza et détruit plus de la moitié des sites religieux et culturels de Ghaza, dans le cadre d’un assaut généralisé et incessant contre le peuple palestinien au cours duquel les forces (sionistes) ont commis des crimes de guerre et le crime contre l’humanité d’extermination en tuant des civils réfugiés dans des écoles et des sites religieux ».
« Nous avons de plus en plus d’indications que (l’entité sioniste) mène une campagne concertée pour anéantir la vie des Palestiniens à Ghaza », assure la présidente de la commission, la Sud-Africaine Navi Pillay, dans le communiqué.
« Le fait que (l’entité sioniste) prenne pour cible la vie éducative, culturelle et religieuse du peuple palestinien portera préjudice aux générations actuelles et futures, en entravant leur droit à l’autodétermination », ajoute Mme Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, juge à la Cour pénale internationale (CPI) et Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.
« Les enfants de Ghaza ont perdu leur enfance », déplore Mme Pillay, qui considère aussi particulièrement inquiétante « la généralisation des attaques contre les centres d’enseignement (…) bien au-delà de Ghaza ».
En outre, « le ciblage et la destruction de sites patrimoniaux, la limitation de l’accès à ces sites en Cisjordanie et l’effacement de leur histoire hétérogène érodent les liens historiques des Palestiniens avec la terre et affaiblissent leur identité collective », relève-t-elle.
La commission présentera son rapport le 17 juin devant le Conseil des droits de l’homme.
Elle a publié plusieurs rapports depuis le début, le 7 octobre 2023, de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza, où la population est menacée de famine du fait du siège étouffant imposé par l’occupant et des fortes limitations sur l’aide humanitaire selon l’ONU.