Les Burundais ont commencé à voter jeudi pour renouveler le Parlement, dans le cadre des premières élections législatives organisées depuis 2020 dans ce pays d’Afrique de l’Est, ont rapporté des médias.
Les électeurs sont appelés à renouveler l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement composée de 123 sièges.
Parmi eux, 100 députés sont élus au suffrage direct, tandis que 23 autres sont désignés par cooptation.
Le scrutin se déroule selon un système de représentation proportionnelle à listes fermées : les électeurs votent pour des listes de partis et non pour des candidats individuels.
La répartition des sièges tient compte de quotas ethniques : 60 % des sièges sont réservés aux Hutus, 40 % aux Tutsis, avec trois sièges supplémentaires attribués à la minorité Twa.
Ce vote national est le premier depuis la mort de l’ancien présidentة Pierre Nkurunziza, et le premier organisé sous la présidence de son successeur, Evariste Ndayishimiye.
Agé de 56 ans, Ndayishimiye a été élu en mai 2020 et est entré en fonction plus tôt que prévu après le décès inattendu de Nkurunziza, qui avait exercé trois mandats.
Son parti, le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD–FDD), domine la vie politique burundaise depuis 2005.
Lors des législatives précédentes en 2020, le CNDD–FDD avait obtenu une large majorité.
La campagne électorale pour ces élections législatives, qui a duré trois semaines et s’est terminée lundi, « s’est bien passée malgré quelques incidents mineurs », a assuré mardi devant la presse Martin Niteretse, le ministre de l’Intérieur, qui a assuré que « les élections se dérouleront dans le calme, la paix et la liberté ».
Les Burundais sont également attendus aux urnes le 23 juillet prochain pour élire les membres du Sénat, dans ce pays d’environ 13,5 millions d’habitants.