L’Iran a exclu lundi tout accord avec Washington pour encadrer son programme nucléaire, si l’objectif est de le « priver de ses activités pacifiques » d’enrichissement.
Samedi, l’Iran avait dit avoir reçu des « éléments » d’une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman.
« Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible », a affirmé le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, dans la capitale égyptienne, avant une réunion tripartite avec le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abelatty et le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
Mais si « le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord », a-t-il ajouté.
En vue d’un éventuel accord, « nous voulons des garanties que les sanctions soient bien levées », a de son côté déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmail Baghai, relevant que « jusqu’à présent, la partie américaine n’a pas voulu clarifier cette question ».
M. Araghchi a aussi affirmé dans la capitale égyptienne que son pays n’avait « rien à cacher » sur son « programme nucléaire pacifique ».
La Russie soutient « pleinement » le règlement pacifique du dossier nucléaire iranien (porte-parole)
La Russie soutient « pleinement » les efforts visant à résoudre pacifiquement le dossier nucléaire iranien, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Bien sûr, nous soutenons pleinement les efforts axés sur le règlement pacifique du dossier nucléaire iranien », a indiqué M. Peskov, cité par l’agence de presse, TASS.
La veille, l’Iran a exclu tout accord avec les Etats-Unis pour encadrer son programme nucléaire, si l’objectif est de le « priver de ses activités pacifiques » d’enrichissement.
Samedi, Téhéran avait dit avoir reçu des « éléments » d’une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman.
« Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible », a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dans la capitale égyptienne, avant une réunion tripartite avec le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abelatty et le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
Mais si « le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord », a-t-il ajouté.
Mi-mai, à l’issue d’un quatrième tour de négociations avec les Etats-Unis à Mascate, le président iranien Massoud Pezeshkia avait qualifié d' »inacceptables », les appels américains au démantèlement des installations nucléaires d’Iran, assurant que « l’Iran n’a jamais cherché à se doter d’armes nucléaires, mais il ne renoncera en aucune circonstance à ses droits nucléaires à des fins pacifiques », selon l’agence de presse IRNA.
Téhéran défend son droit à développer son programme nucléaire à des fins civiles, y compris pour la production d’énergie et dans les domaines de l’agriculture et de la santé.