Plus de 17.000 personnes ont contracté la variole du singe (mpox) sur le continent africain, dont plus de 70 sont décédées, depuis le début de l’année en cours, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que la République démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus touché.
Selon le bulletin d’information de l’OMS, en Afrique, entre le 1er janvier et le 18 mai 2025, 17.193 personnes ont contracté la variole du signe et 72 en sont mortes.
Depuis la publication du précédent bulletin deux semaines auparavant, le nombre de cas a augmenté de 2.435 et le nombre de décès de 5.
En RDC, 8.084 personnes ont contracté la maladie et 22 en sont décédées depuis le début de l’année.
En Ouganda, 4.972 cas ont été enregistrés au cours de cette période, dont 28 décès.
Ce pays connaît « une épidémie majeure de variole, avec environ 200 nouveaux cas confirmés chaque semaine ».
Au Burundi, les autorités signalent actuellement en moyenne moins de 50 nouveaux cas par semaine, contre un pic de 200 précédemment.
La Sierra Leone a connu un pic d’incidence au cours des derniers mois, avec plus de 600 nouveaux cas de variole enregistrés au cours de la semaine dernière, selon le bulletin de l’organisation mondiale.
Du 1er janvier 2022 au 30 avril 2025, l’OMS a reçu des données provenant de 133 pays signalant 142.151 cas de mpox, dont 328 décès.
Un état d’urgence sanitaire mondiale en raison de la variole du singe était initialement en vigueur de juillet 2022 au 11 mai 2023.
Il a été annulé par la suite, mais le 14 août 2024, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a de nouveau déclaré l’état d’urgence en raison d’une flambée épidémique en Afrique.
Selon l’OMS, le mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique, à côté des forêts tropicales.
Le premier cas de transmission d’un animal à l’homme a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo.