Des centaines de Suédois ont manifesté samedi dans la capitale Stockholm, exigeant de leur gouvernement d’œuvrer davantage en vue de hâter la fin à l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis plus de 19 mois, ont rapporté dimanche des médias locaux.
Les mêmes sources ont précisé que « la marche s’est élancé de la place Odenplan – située dans le quartier de Vasastaden, à Stockholm – vers le siège du ministère suédois des Affaires étrangères ».
Sur place, les manifestants ont appelé leur gouvernement à agir en urgence pour mettre fin aux crimes génocidaires sionistes à Ghaza, lui demandant de rompre son silence sur la question.
Ils ont scandé également des slogans en faveur de la cause palestinienne : « Des enfants sont tués à Ghaza », « Des écoles et des hôpitaux sont également bombardés ».
Pour rappel, de nombreuses manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et contre l’agression sioniste contre la bande de Ghaza ont eu lieu, samedi, à travers plusieurs pays à travers le monde, exigeant notamment un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne.
Ghaza: un journaliste et des membres de sa famille tombent en martyrs dans un bombardement de l’armée sioniste à Jabalia
Un journaliste Palestinien et plusieurs membres de sa famille sont tombés en martyrs dimanche, dans une frappe aérienne de l’armée sioniste sur Jabalia, au nord de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Le journaliste Hassan Madjdi Abou Warda et plusieurs membres de sa famille sont tombés en martyrs dans un bombardement mené par les forces d’occupation sioniste contre leur maison à Jabalia al-Nazla, précise Wafa, qui cite des sources médicales.
La mort en martyr d’Abou Warda porte le bilan des journalistes décédés suite à l’agression sioniste sur Ghaza à 221, depuis le 7 octobre 2023, ajoute la même source, relevant que des centaines d’autres ont été blessés ou arrêtés.
Ghaza: huit martyrs dans des bombardements de l’armée sioniste
Au moins huit (8) Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dimanche, dans des bombardements de l’armée d’occupation sioniste sur la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Cinq civils sont tombés en martyrs dans un bombardement par les forces d’occupation d’une maison à Jabalia, au nord de la bande de Ghaza, souligne Wafa.
Au sud de la bande de Ghaza, deux Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés suite à un bombardement par les avions de guerre de l’armée sioniste d’une maison à l’ouest de Khan Younes, ajoute la même source.
Par ailleurs, un Palestinien est tombé en martyr et plusieurs autres ont été blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younes.
Selon des sources médicales, au moins 52 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs, au cours des dernières 24 heures pendant lesquelles l’armée sioniste a visé diverses zones de la bande de Ghaza avec des frappes aériennes.
Les forces d’occupation sionistes ont repris leur agression le 18 mars contre la bande de Ghaza après une interruption de plus de deux mois, consécutive à un accord de cessez-le-feu.
Selon les autorités sanitaires palestiniennes, les agressions perpétrées par l’entité sioniste ont fait 3.747 martyrs et 10.552 blessés depuis le 18 mars, tandis que le bilan de l’agression génocidaire contre l’enclave palestinienne s’élève à 53.901 martyrs et 122.593 blessés, depuis le 7 octobre 2023.
La Malaisie dénonce un « deux poids, deux mesures » sur les « atrocités » à Ghaza
La Malaisie a condamné dimanche les « atrocités » commises à Ghaza qui témoignent de « l’indifférence et d’une politique de deux poids, deux mesures » à l’égard du peuple palestinien.
« Elles sont le résultat direct de l’érosion du caractère sacré du droit international », a déclaré le ministre des Affaires étrangères malaisien Mohamad Hasan devant ses homologues du bloc d’Asie du Sud-Est (Asean), qui se réunissent lundi en sommet à Kuala Lumpur.
« Les atrocités commises contre le peuple palestinien témoignent encore de l’indifférence et d’une politique de deux poids, deux mesures », a poursuivi M. Hasan.
« L’Asean ne peut rester silencieuse », a martelé le ministre malaisien, dont le pays assure la présidence tournante du bloc régional.
En février, les ministres des Affaires étrangères de l’Asean avaient déjà exprimé leur « soutien de longue date » aux Palestiniens.
Kuala Lumpur a acheminé plus de 10 millions de dollars de dons et d’aide humanitaire à Ghaza depuis le début de l’agression menée par l’occupant sioniste en octobre 2023 dans le territoire palestinien.
Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza s’est élevé à 53.901 martyrs et 122.593 blessés, depuis le 7 octobre 2023.
Conseil de l’Europe: « A Ghaza, les actes vont dans le sens d’un génocide »
La crise humanitaire actuelle et le blocage de l’aide dans la bande de Ghaza « vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide », a averti vendredi une rapporteuse du Conseil de l’Europe, appelant l’entité sioniste à « cesser immédiatement » ses agressions contre l’enclave palestinienne.
La Néerlandaise Saskia Kluit, rapporteuse de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) sur « la nécessité absolue et urgente de mettre fin à la crise humanitaire pour les femmes, les enfants et les otages à Ghaza », a publié une déclaration ferme condamnant les actions de l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne ravagée par une agression barbare depuis le 7 octobre 2023.
« Le massacre en cours à Ghaza est le fait de l’homme et constitue une énorme tragédie pour notre humanité commune, car nous le laissons se dérouler sans entrave sous nos yeux », a déclaré Mme Kluit.
Depuis le 2 mars, la bande de Ghaza est soumise à un blocus sioniste total des fournitures humanitaires essentielles, aggravé par la reprise des attaques militaires à grande échelle par les forces de l’occupation, a-t-elle rappelé.
Mme Kluit a prévenu que la situation sur le terrain s’était « détériorée au-delà de l’imaginable », les enfants faisant les frais de « violence systématique ».
« Sans nourriture, sans eau potable, sans soins médicaux et sans abri, leur droit à la vie est bafoué », a-t-elle déclaré.
« Les quelques produits autorisés (par l’entité sioniste) ne suffisent pas à nourrir la population et ne parviennent pas aux plus vulnérables.
Des enfants meurent de faim ».
Elle a accusé l’occupant sioniste de violer le droit humanitaire international, qui prévoit la fourniture d’une aide « sans condition, sans entrave et en quantité suffisante pour préserver la santé d’une population ».
La rapporteuse a également souligné la détérioration des conditions de vie à Ghaza, où la population civile est confinée dans un « espace de plus en plus restreint, sans échappatoire ni répit face aux bombardements et aux attaques ».
Les soi-disant zones de sécurité, a-t-elle ajouté, « n’offrent aucune sécurité ».
« Tout cela fait qu’il est très difficile d’ignorer que ces actes vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide », a-t-elle averti.
Saskia Kluit a exhorté l’entité sioniste à « cesser immédiatement » ses agressions militaires à Ghaza et à « se conformer pleinement au droit international ».
Elle a également demandé que les organisations humanitaires aient un accès illimité à Ghaza et que l’approvisionnement en produits de première nécessité soit rétabli de toute urgence.
« Les projets visant à expulser la population de Ghaza du territoire, qui nieraient le droit des enfants de Ghaza à une vie future dans leur patrie, doivent être immédiatement dénoncés et retirés », a-t-elle par ailleurs dit.
Face à cette situation, Mme Kluit a appelé la communauté internationale à « remplir son devoir en disant la vérité et en respectant ses obligations légales en vertu des conventions de Genève, y compris la convention sur le génocide ».
« J’exhorte les Etats membres du Conseil de l’Europe à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir le rétablissement du cessez-le-feu et le respect du droit international », a-t-elle poursuivi.
« Les habitants de Ghaza sont des êtres humains et doivent être protégés en tant que tels.
La punition collective et la déshumanisation des Palestiniens doivent cesser maintenant », a-t-elle conclu.