Ligue Europa (Finale) : Tottenham et Manchester United visent le trophée pour sauver leur saison

dknews
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Manchester United et Tottenham, clubs historiques du football anglais, s’affrontent aujourd’hui en finale de la Ligue Europa à Bilbao pour tenter de sauver leur saison avec un trophée européen et une qualification directe pour la Ligue des champions.

Pour les Red Devils et les Spurs, le salut passe par San Mamés, stade mythique de l’Athletic Bilbao. Les deux équipes, respectivement 16e et 17e de Premier League, leurs pires classement depuis près de 50 ans, ont l’opportunité de maquiller un peu leurs saisons catastrophiques en championnat avec un pansement doré et une qualification directe pour la C1, accompagnée d’un pactole de plus de 100 millions d’euros.
Une récompense presque vitale pour l’avenir des deux clubs, en grande difficulté économique en raison de leurs mauvais résultats. C’est peut-être encore plus vrai, et plus urgent, pour Manchester United, club le plus titré de l’histoire du football anglais, habitué ces dernières années à maquiller son spectaculaire déclin avec des Coupes (Coupe d’Angleterre, Coupe de la Ligue). L’issue de cette finale 100% anglaise, la troisième de l’histoire de la compétition, pourrait également décider du sort des deux entraîneurs, Ruben Amorim et Ange Postecoglou, capitaines de bateaux à la dérive et qui semblent souffrir des mêmes maux, entre erreurs de casting et cascade de blessures. Les hommes ont pourtant deux approches différentes de ce choc crucial.

Le coach portugais, arrivé en novembre 2024 après ses exploits avec le Sporting, se sait moins en danger que son homologue australien, d’origine grecque, en poste depuis 2023. Les hommes d’Amorim, battus à 18 reprises en championnat, un record depuis 1974, semblent en effet plus libérés lorsqu’ils jouent le jeudi soir, avec un bilan de 14 matches sans défaites en C3 (9 victoires, 5 nuls) et des qualifications dans la douleur face à Lyon et la Real Sociedad et l’Athletic Bilbao. Amorim, qui se dit encore « loin de quitter » Manchester, a ainsi expliqué qu’il n’était « pas inquiet à propos de la finale », estimant que le club devait connaître des « changements plus profonds ».
Postecoglou, souvent sur la défensive face à la presse, a lui une promesse à tenir, après avoir rappelé qu’il « gagnait souvent un titre lors de sa deuxième saison » sur un banc, pour espérer conserver son poste. Tout, ou presque, lui sera pardonné, s’il parvient à briser la malédiction de Tottenham, considéré chez lui comme un club de « losers », sans trophée majeur depuis 2008 (Coupe de la Ligue) et dont le dernier titre européen, la Coupe UEFA, remonte à 1984.

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