Le nouveau président du Conseil de la nation, M. Azzouz Nasri, a salué, lundi, l’intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’institution parlementaire, et son engagement à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance.
Dans une allocution à l’issue de son plébiscite à la tête du Conseil de la nation, par les groupes parlementaires représentés au Conseil, M. Nasri a remercié les membres du Conseil pour la confiance placée en sa personne, affirmant sa volonté d’être un « président rassembleur de tous les membres du Conseil, quelles que soient leur obédience politique et leur affiliation parlementaire, en vue de consolider son caractère démocratique et pluraliste ».
Il a également exprimé sa « profonde gratitude et reconnaissance au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son engagement constant à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance et sa valorisation permanente de son rôle central dans la consécration de l’Etat de droit et l’ancrage de la pratique démocratique ».
A cet égard, il a salué l’attention particulière que porte le président de la République à l’institution parlementaire, ce qui dénote, a-t-il dit, « sa profonde conviction de l’importance de l’équilibre institutionnel et sa volonté politique sincère de moraliser et de rajeunir le pouvoir législatif, en rehaussant sa place dans l’édifice institutionnel de l’Etat et en encourageant l’alternance démocratique responsable ».
Dans ce contexte, il a loué les hauts faits de son prédécesseur, M. Salah Goudjil, qui, a-t-il dit, a fait montre d’une grande « clairvoyance et haute compétence dans la gestion des affaires du Conseil de la nation et a consenti des efforts louables en sa qualité de membre et président du Conseil ».
A cette occasion, il a évoqué le dossier de la mémoire nationale dont il convient, selon lui, de « prendre l’exemple en termes de méthode de travail et de comportement » pour « se prémunir par les symboles sacrés du pays et par son identité fédératrice ou encore par les éléments de son unité et les fondements de ses constantes ancrées », de manière « à inculquer aux enfants de l’Algérie un système de principes et de valeurs, voire les qualités d’un nationalisme sincère à l’ère d’une mondialisation sans merci et au vu des vils complots ourdis contre notre cher pays ».
Il a, à cet égard, indiqué que « l’Algérie, sous la conduite du président de la République, se fraie un chemin vers le développement et le progrès, tout en réalisant des résultats positifs à tous les niveaux », soulignant que ces résultats, « tangibles sur le terrain sont indéniables ».
« Réussir les défis dans un contexte mondial tendu et injuste, exige un front national solide, immunisé et unifié, dans le cadre d’une Algérie nouvelle et victorieuse grâce à sa direction clairvoyante, à son peuple vaillant et à son brave armée, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) « .
M. Nasri a également affirmé que l’Algérie, « pays pacifique, mais indomptable face à ses ennemis, rejette catégoriquement, en toute conjoncture et en tout état de cause, toute atteinte à sa décision souveraine et indépendante émanant de quelconque partie étrangère, y compris la France, désormais nostalgique de son passé colonial, en tentant de déstabiliser nos institutions constitutionnelles et de remettre en cause la transparence de notre système judiciaire ».
Par ailleurs, le nouveau président du Conseil de la Nation a affirmé que ce dernier « demeurera attaché à ses prérogatives constitutionnelles, coopérant avec les autres institutions constitutionnelles de l’Etat, mais veillera également à leur stabilité conformément aux missions conférées par la Constitution au président de la République pour assurer le bon fonctionnement des institutions et de l’ordre constitutionnel ».
Evoquant l’aspect organisationnel du Conseil, M. Nasri a indiqué que ses structures « doivent être installées en urgence », soulignant qu’il œuvrerait avec les présidents des groupes parlementaires à fixer la date et les mécanismes de leur renouvellement.
« Novembre ma référence, l’intérêt de l’Algérie ma priorité et le service du peuple ma finalité »
Le nouveau président du Conseil de la nation, M. Azzouz Nasri a mis en avant, lundi à l’entame de son mandat parlementaire, son engagement à accomplir fidèlement sa mission, soulignant qu’il fait de Novembre sa référence, de l’intérêt de l’Algérie sa priorité et du service du peuple sa finalité.
« J’entame mon mandat de président du Conseil de la nation par un message de gratitude pour la confiance placée en ma personne. Je réaffirme mon engagement à honorer fidèlement mon mandat à la hauteur de la confiance que vous m’avez témoignée. Novembre est ma référence, l’intérêt de l’Algérie ma priorité, et le service du peuple algérien ma finalité », a écrit M. Nasri sur son compte officiel sur les réseaux sociaux.
« Je ne ménagerai aucun effort pour hisser le niveau de performance de l’institution et consolider la démocratie et l’Etat de droit, afin que l’Algérie demeure digne et victorieuse. Que Dieu nous guide vers le succès », a-t-il ajouté.