L’ancien président sud-coréen Yoon Suk-yeol a annoncé samedi qu’il quittait le Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur) à l’approche de l’élection présidentielle du 3 juin.
« Je quitte le Parti du pouvoir au peuple aujourd’hui.
Je m’incline devant mes camarades du parti qui ont cru en moi et sont restés avec moi pendant longtemps », a-t-il dit dans un communiqué publié en ligne.
A ses yeux, ce départ est le meilleur moyen de remporter l’élection présidentielle anticipée et de protéger la démocratie libérale du pays.
Des appels avaient récemment été lancés pour que M. Yoon quitte le PPP afin d’inciter les électeurs à changer de camp lors du prochain scrutin, en raison de sa tentative avortée d’instaurer la loi martiale, de sa mise en accusation et de sa destitution définitive.
L’ex-président a demandé aux électeurs de soutenir Kim Moon-soo, le candidat à la présidence du PPP, et de participer aux élections du 3 juin afin de défendre la liberté, la souveraineté et la prospérité.
Les derniers sondages montrent que M. Kim est loin derrière Lee Jae-myung, le candidat à la présidence du Parti démocrate, majoritairement libéral, qui avait perdu l’élection présidentielle de 2022 face à M.
Yoon par la marge la plus étroite de l’histoire du pays, à savoir 0,73 point de pourcentage.
Selon un sondage réalisé par l’institut Flower Research auprès de 4.016 électeurs entre lundi et jeudi, M.
Lee jouit d’un soutien de 51,7%, tandis que M.Kim en obtient 28,7%.