Les intervenants aux travaux du Séminaire scientifique, organisé jeudi à la maison de la culture Mohamed-Boudiaf d’Annaba dans le cadre de la 17ème édition du Festival culturel national de la musique et de la chanson citadine, ont insisté sur l’importance de la numérisation et de l’intelligence artificielle en tant que moyens modernes pour la protection et la sauvegarde du patrimoine musical algérien.
Dans son intervention, Pr. Siridi Hassina du département d’informatique de l’Université Badji Mokhtar, a considéré que la numérisation constitue désormais » un impératif urgent » pour la pérennité du patrimoine musical algérien et sa sauvegarde, relevant à ce propos l’importance de l’adoption de stratégies scientifiques et institutionnelles pour sa protection.
Nibiha Azizi du même département a abordé l’exploitation de l’intelligence artificielle en musique et les perspectives de l’utilisation de ses techniques pour archiver les mélodies et de développement des applications d’apprentissage et de formation pour artistes et autres apprenants.
De son côté, Boubakr Mohamed Lakhdar de l’Institut régional de formation musicale (annexe d’Annaba) a présenté un exposé sur l’histoire et les grands noms de la musique andalouse à Annaba ainsi que les différentes phases d’évolution de cet art, insistant sur l’importance de l’archivage et la recherche académique pour préserver les spécificités locales de ce genre de musique.
Les participants à la rencontre ont appelé en outre à coordonner les efforts entre chercheurs, établissements culturels et universités pour lancer des projets numériques de sauvegarde et de promotion du patrimoine musical national.