Le ministre des Moudjahidine et des ayants-droit, Laïd Rebiga, s’est recueilli samedi à Sétif à la mémoire de Saâl Bouzid, premier martyr des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la mémoire et du 80ème anniversaire de ces massacres sous le thème « jour mémorable pour une ère espérée ».
Au second jour de sa visite dans la wilaya de Sétif, en compagnie des autorités civiles et militaires locales et d’une délégation d’élus et de parlementaires français venue en Algérie pour participer à la commémoration des évènements, le ministre a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative de Saâl Bouzid et a lu la Fatiha du Saint Coran à sa mémoire.
M. Rebiga a visité à l’occasion le jardin Emir Abdelkader de la ville de Sétif où des explications lui ont été présentées ainsi qu’à la délégation parlementaire française sur le site qui accueille plus de 200 pièces archéologiques avec des écritures appartenant aux diverses phases historiques qu’ont connues la ville de Sétif et ses régions voisines.
Au musée public national de Sétif, le ministre a visité les divers stands du salon national de philatélie dans sa seconde édition organisée dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la mémoire à l’initiative du secteur de la poste et des télécommunications avec la participation de 22 exposants venus de 22 wilayas du pays.
Le ministre s’est intéressé aux timbres algériens édités depuis l’indépendance dont le tout premier paru en novembre 1962.
Rassemblement à Kherrata en présence du ministre des moudjahidine et des ayants droit
Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Kherrata (Bejaia) pour commémorer le 80e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, en présence du ministre des moudjahidine et des ayants droit, Laid Rebiga, et d’une quarantaine de parlementaires et élus français. Au cours de ce rassemblement, une gerbe de fleurs a été déposée au pied de la stèle se trouvant à hauteur du pont Hanouz où des centaines de personnes sont tombées en martyrs à l’époque par les forces coloniales, soit mitraillées soit jetées vivantes dans les ravins des gorges de chaâbet El Akhira.
La stèle qui symbolise les massacres, est une flamme en bronze au pied de laquelle sont jonchés une vingtaine de cadavres de victimes, dans le même métal. Après le recueillement qui s’en est suivi et la levée des couleurs nationales, des prises de paroles se sont succédées pour rappeler les horreurs infligées aux victimes de ces massacres qui ont commencé le 9 mai 1945 à Kherrata et ont duré plus de deux semaines.