La Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé vendredi qu’à partir de l’édition de 2031, la Coupe du monde féminine passera de 32 à 48 équipes, soit le même nombre que chez les messieurs.
La décision a été prise à l’unanimité par le conseil de la Fifa « compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde », a expliqué l’instance juste avant la tenue de son 75e congrès, prévu à Asuncion, au Paraguay.
Comme les hommes, qui dès 2026 disputeront un premier Mondial à 48, aux Etats-Unis, Canada et au Mexique, l’épreuve reine des dames va grossir elle aussi de moitié à partir du tournoi de 2031, prévu aux Etats-Unis.
Une décision pressentie depuis longtemps, car la président de la Fifa, Gianni Infantino, l’avait déjà annoncée lors du dernier Congrès de l’UEFA, tenu en avril dernier à Belgrade.
Elle a été formellement adoptée lors d’une dernière réunion en visioconférence avant le 75e Congrès qui commence jeudi dans la capitale du Paraguay. « Il ne s’agit pas seulement d’avoir 16 équipes supplémentaires, mais de franchir une nouvelle étape dans le développement du football féminin en général », a expliqué M. Infantino, cité dans le communiqué. Il souhaite également « que davantage de membres aient la possibilité de profiter du tournoi pour développer leurs propres structures de football féminin ».
La prochaine édition de la Coupe du monde féminine, prévue en 2027 au Brésil, restera à 32 équipes. Les éditions suivantes pourraient se tenir en 2031 aux Etats-Unis, seule candidature pour l’heure, et en 2035 au Royaume-Uni, qui a présenté un dossier.
Pour organiser l’évènement, les Etats-Unis pourraient s’associer à « quelques autres membres de la Concacaf », la confédération d’Amérique Centrale, du Nord et des Caraïbes, avait précisé à Belgrade M. Infantino, à l’image de l’organisation à trois du Mondial-2026 masculin. Pour 2035, la fédération anglaise sera associée à celles d’écosse, du pays de Galles et d’Irlande du Nord.