Ghaza : cinq martyrs dans une frappe de l’armée sioniste (Défense civile)

dknews
8 Min Read

Cinq Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés dans une frappe aérienne de l’armée d’occupation sioniste ayant pris pour cible une tente abritant des déplacés dans la ville de Ghaza, a indiqué samedi la Défense civile palestinienne.
« Cinq martyrs et des blessés dans une frappe aérienne de l’armée d’occupation sioniste contre une tente dans le quartier de Sabra » à Ghaza-ville, a déclaré le porte-parole de la Défense civile à Ghaza, Mahmoud Bassal.

« Trois enfants, leur mère et son mari dormaient à l’intérieur d’une tente et ont été bombardés par un avion de l’occupation (sioniste) sans préavis et sans qu’ils soient coupables » de quoi que ce soit, a dénoncé Omar Abou al-Kass, le grand-père maternel des enfants.
Les forces d’occupation sionistes ont repris leur agression le 18 mars contre la bande de Ghaza après une interruption de plus de deux mois, consécutive à un accord de cessez-le-feu.
Selon les autorités sanitaires palestiniennes, les agressions perpétrées par l’entité sioniste ont fait 2.701 martyrs et 7.432 blessés depuis le 18 mars, tandis que le bilan de l’agression génocidaire contre l’enclave palestinienne s’élève à 52.810 martyrs et 119.473 blessés, depuis le 7 octobre 2023.

France : des étudiants en journalisme expriment leur solidarité avec le peuple palestinien

Plus de 700 étudiants français en journalisme ont affirmé leur solidarité totale avec le peuple palestinien et exprimé leur soutien inconditionnel aux journalistes palestiniens qui « continuent de témoigner au péril de leur vie ».
« Face à ce massacre, nous, étudiants en journalisme mobilisés, affirmons notre solidarité totale avec le peuple palestinien, de Ghaza à la Cisjordanie occupée, et avec les civils qui en sont les premières victimes », ont-il écrit dans une tribune intitulée « Ghaza: nous refusons le silence ».
Qualifiant l’agression sioniste contre la bande de Ghaza de « génocide », ces étudiants ont assuré qu’ils n’emploient « pas ce mot à la légère ».
Ils ont rappelé, à ce titre, que des enquêtes menées par des organisations comme Amnesty International, Human Rights Watch et des commissions d’enquête indépendantes de l’ONU, ont affirmé « le caractère génocidaire de l’horreur déchaînée contre le peuple palestinien à Ghaza ».
Selon ces étudiants, le rapport d’Amnesty International, en particulier, documente non seulement des crimes de guerre à grande échelle, mais met aussi en évidence des éléments démontrant une intention génocidaire de la part de l’occupation sioniste.

« Nous saluons le courage inouï des journalistes palestiniens sur place, qui, malgré les conditions de guerre, les bombardements permanents, les situations de famine, les coupures de courant, la perte de leurs proches et de leurs collègues, continuent de documenter les réalités du génocide en cours », ont-ils ajouté.
Ils ont également apporté leur « plein soutien » au mouvement étudiant, en France comme à l’international, qui dénonce les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par l’armée sioniste, ainsi que la « complicité active » de plusieurs gouvernements occidentaux.
Ces étudiants ont appelé, dans ce contexte, les établissements d’enseignement supérieur français à rompre leurs partenariats avec les universités de l’entité sioniste, exprimant leur « solidarité » avec les étudiants ghazaouis, dont les universités ont été détruites sous les bombes, et qui se voient privé de leur droit fondamental à l’éducation.

« Notre soutien s’étend également à Mahmoud Khalil, figure du mouvement étudiant pro-palestinien à l’Université de Columbia, emprisonné depuis un mois et demi pour avoir manifesté contre l’occupation » sioniste, ont-il affirmé, soulignant que cette répression « s’inscrit dans une tendance inquiétante à la criminalisation de la solidarité avec la Palestine, dans le monde universitaire et au-delà ».
Ces étudiants se sont dits également « préoccupés » par le traitement médiatique dominant du conflit au Proche-Orient, dénonçant ce traitement « souvent biaisé en faveur » de (l’entité) sioniste.
« Nous refusons de participer à un système qui déshumanise les Palestiniens, ignore leur souffrance et minimise les crimes de guerre qu’ils subissent », ont-ils encore ajouté.
Ces étudiants ont appelé, en outre, à « un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Ghaza, seule voie possible pour mettre un terme à la catastrophe humanitaire en cours ».
« Ce cessez-le-feu doit s’inscrire dans une dynamique plus large de lutte contre l’occupation illégale des territoires palestiniens et contre l’expansion continue des colonies, en violation du droit international », ont-ils plaidé.

Ghaza : l’ONU condamne le plan sioniste visant à utiliser l’aide comme un « appât »

Le projet sioniste de prendre le contrôle de l’aide humanitaire à Ghaza, risque d’accroître les souffrances des familles palestiniennes épuisées par 18 mois d’agressions, en mettant leur vie en danger et en provoquant des déplacements massifs, en utilisant l’aide comme « appât », ont déclaré vendredi des agences humanitaires de l’ONU.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué que la proposition sioniste de lancer une poignée de centres d’aide exclusivement dans le sud de Ghaza, créerait un « choix impossible entre le déplacement et la mort ».
Ce plan « contrevient aux principes humanitaires fondamentaux » et semble conçu pour « renforcer le contrôle sur les produits vitaux comme moyen de pression », a déclaré un porte-parole de l’UNICEF, James Elder, lors d’un point de presse à Genève.
« Il est dangereux de demander à des civils de se rendre dans des zones militarisées pour collecter des rations…
l’aide humanitaire ne devrait jamais être utilisée comme monnaie d’échange », a-t-il ajouté.
L’enclave palestinienne est soumise à un blocus sioniste total de l’aide depuis plus de deux mois, alors que les humanitaires ont averti à plusieurs reprises que la nourriture, l’eau, les médicaments et le carburant commençaient à manquer.

Si le plan sioniste devait se concrétiser, les Palestiniens les plus vulnérables de Ghaza – les personnes âgées, les enfants handicapés, les malades et les blessés qui ne peuvent pas se rendre dans les zones de distribution désignées – seraient confrontés à des « défis terribles » pour récupérer l’aide, a soutenu le porte-parole de l’UNICEF.
Le plan de distribution de l’aide sioniste présenté aux humanitaires de l’ONU prévoit l’entrée de seulement 60 camions d’aide par jour dans la bande de Ghaza, soit « un dixième de ce qui était livré pendant le cessez-le-feu », qui s’est tenu du 19 janvier au 18 mars.
« C’est loin d’être suffisant pour répondre aux besoins de 1,1 million d’enfants et de 2,1 millions de personnes », a insisté M. Elder, évoquant une alternative simple, à savoir « lever le blocus, laisser entrer l’aide humanitaire, sauver des vies ».
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le plus grand fournisseur d’aide à Ghaza, a indiqué que « plus de 3.000 camions d’aide sont bloqués » à l’extérieur de Ghaza, appelant à la levée du siège « dès que possible ».

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *