Les Bourses européennes et américaines prennent des direction opposées mercredi: celles du Vieux Continent sont portées par la croissance meilleure qu’attendu de la région, tandis que les autres s’inquiètent d’un PIB américain en repli au premier trimestre. A Wall Street, l’indice S&P 500 reculait de 0,91% vers 16h00 GMT, le Nasdaq, à dominante technologique, reculait fortement de 1,30%, et le Dow Jones de 0,56%.
En Europe, après avoir basculé en terrain négatif après la publication du PIB américain, les indices du Vieux Continent ont finalement terminé la séance dans le vert: la Bourse de Paris a avancé de 0,50%, Francfort de 0,32% et Londres de 0,37%. Côté pétrole, les cours souffrent toujours des perspectives négatives de la demande, « compte tenu du ralentissement mondial », souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. Vers 16h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,54% à 63,26 dollars, et son équivalent américain, le WTI, cédait 2,37% à 58,99 dollars. Sur le marché des changes, le billet vert gagnait 0,36% face à la monnaie unique, à 1,1346 dollar pour un euro. Le bitcoin cédait 1,52% à 94.037 dollars.
l’Europe rassurée par la croissance, Wall Street reste prudente
Les Bourses européennes ont été portées par la croissance meilleure qu’attendu de la région, tandis que Wall Street est restée prudente après avoir été chahutée par des données économiques. A Wall Street, le Dow Jones a gagné 0,35%, l’indice Nasdaq a terminé proche de l’équilibre (-0,09%) et l’indice élargi S&P 500 a grappillé 0,15%. « Il est encore trop tôt » pour dire s’il y aura une récession aux Etats-Unis car « le problème est que nous avons encore de nombreuses inconnues » sur le plan commercial, avance Jack Albin, de Cresset. En Europe, après avoir basculé en terrain négatif après la publication du PIB américain, les indices du Vieux Continent ont finalement terminé la séance dans le vert: la Bourse de Paris a avancé de 0,50%, Francfort de 0,32% et Londres de 0,37%.
Le PIB de la région a progressé de 0,4% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, une performance meilleure que prévu après l’incertitude créée par les droits de douane de Donald Trump, selon les données d’Eurostat. Les cours du pétrole ont franchement reculé mercredi, plombés par la perspective d’une demande mondiale en berne et par les craintes d’une augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+). Le prix du baril de Brent a perdu 1,76% à 63,12 dollars et le baril de West Texas Intermediate a dévissé de 3,66% à 58,21 dollars. Le dollar continue de se renforcer mercredi malgré les données économiques décevantes. Le billet vert gagnait 0,55% face à la monnaie unique européenne, à 1,1325 dollar pour un euro vers 20H40 GMT.
La Bourse de Tokyo sans élan
La Bourse de Tokyo évoluait en petite hausse jeudi, sans grand élan alors que la majorité des places asiatiques étaient fermées pour le 1er-mai, le marché digérant la contraction du PIB américain, signe d’assombrissement économique, et guettant une décision de la Banque du Japon (BoJ). Vers 02H15 GMT à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei grimpait de 0,35% à 36.176 points, et l’indice élargi Topix oscillait autour de l’équilibre (+0,06% à 2.668 points). Le dollar reprenait son souffle jeudi en début d’échanges asiatiques, après s’être à nouveau nettement renforcé la veille sur fond de contraction de l’économie américaine. Vers 02H30 GMT, il se stabilisait à 143,08 yens pour un dollar. Sur le marché du pétrole, sans grand volume d’échanges, les prix stagnaient: pour le baril de WTI américain (-0,02% à 58,20 dollars) comme pour celui de Brent de la mer du Nord (+0,07% à 61,10 dollars).