Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 52.365 martyrs et 117.905 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 51 martyrs et 113 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 2.273 Palestiniens sont tombés en martyrs et 5.864 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
ONU/Conseil de sécurité : débat ouvert trimestriel sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi son débat public trimestriel sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, va intervenir lors de cette réunion.
M. Guterres décrira probablement les conditions désastreuses à Ghaza près de deux mois après l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur en janvier dernier, et la reprise des attaques sionistes barbares dans lesquelles 52.314 Palestiniens sont tombés en martyrs et 117.792 ont été blessés, depuis le 7 octobre 2023.
Des personnels humanitaires et des journalistes ont également été victimes des agressions.
Près de 420.000 personnes ont été récemment déplacées, alors que les opérations humanitaires restent fortement réduites, les réserves de nourriture et de médicaments s’épuisant.
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a récemment décrit la situation actuelle à Ghaza comme constituant « probablement » la pire crise humanitaire que l’enclave palestinienne ait connue depuis le début des agressions sionistes, et que les opérations d’aide « sont au bord de l’effondrement », alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir épuisé tous ses stocks alimentaires sur le territoire.
« Lors du débat public, certains intervenants pourraient se référer aux audiences qui ont débuté lundi, à la Cour internationale de Justice (CIJ) » sur les obligations de l’entité sioniste envers l’ONU, des organisations internationales et des Etats tiers dans le Territoire palestinien occupé, selon le site du Conseil de sécurité.
Aussi, « plusieurs intervenants devraient exprimer leur soutien au travail de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), soulignant son rôle essentiel en tant que principal prestataire de services aux réfugiés palestiniens dans le territoire palestinien occupé », a-t-on ajouté.
De nombreux intervenants devraient également réitérer leurs inquiétudes quant à la situation en Cisjordanie occupée.
Depuis janvier, l’occupation sioniste y mène des attaques, y compris contre des camps de réfugiés du nord du territoire, entrainant une montée des violences des colons et le déplacement forcé de dizaines de milliers de Palestiniens, à la faveur de plans expansionnistes sionistes.
Malaisie: les restrictions imposées par l’entité sioniste à l’UNRWA visent à déplacer de force les Palestiniens
La Malaisie a affirmé que les restrictions imposées par l’entité sioniste aux agences des Nations Unies, en particulier à l’Office de secours et de travaux de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), s’inscrivent dans le cadre d’une politique visant à déplacer les Palestiniens de force de leurs terres.
Cette déclaration a été faite au cours des audiences de la Cour internationale de justice (CIJ) ouvertes lundi au Palais de la paix de La Haye, la capitale administrative des Pays-Bas, consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d’avis consultatif sur les Obligations de l’entité sioniste en ce qui concerne les activités des Nations Unies, des Organisations internationales et d’Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés.
La ministre malaisienne du Droit et de la Réforme institutionnelle, Aziza Osman Saïd, a souligné que les déclarations des responsables sionistes sur le déplacement des Palestiniens de leurs terres révélaient « une intention malveillante de mettre fin à l’existence palestinienne ».
Elle a souligné que les Palestiniens de Ghaza étaient victimes de meurtres et de destruction, et que l’entité sioniste utilisait l’aide humanitaire comme une arme, en violation flagrante du droit international.
Mme Saïd a estimé que les lois sionistes visant à interdire le travail de l’UNRWA visaient à établir l’annexion des territoires palestiniens et que la fin du travail de l’agence signifiait que les Palestiniens seraient forcés de quitter leur territoire.
La ministre malaisienne a conclu en affirmant que la perturbation par l’occupant sioniste des activités de l’UNRWA « prive les Palestiniens de leurs droits fondamentaux et viole la loi et les valeurs humaines ».
Dans un communiqué, la CIJ a indiqué lundi qu’en sus de la Palestine, des représentants de 40 autres pays, ainsi que des organisations continentales, à l’instar de Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et l’Union africaine (UA) présenteront des exposés lors des audiences qui se poursuivront à La Haye jusqu’au 2 mai prochain.
L’ouverture de ces audiences intervient sur fond de l’accentuation par l’entité sioniste de son blocus humanitaire à Ghaza et de ses agressions barbares dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie occupée.
« Le monde assiste à un génocide en direct » à Ghaza (Amnesty International)
« Le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct » commis par les forces sionistes dans la bande de Ghaza, dénonce la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, en préface du rapport annuel de l’organisation sur les droits humains dans le monde publié mardi.
« Depuis le 7 octobre 2023, (…) le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct.
Les Etats ont regardé, comme s’ils étaient impuissants », les forces sionistes faire des milliers de martyrs « Palestiniennes et de Palestiniens, massacrant des familles entières sur plusieurs générations et détruisant des habitations, des moyens de subsistance, des hôpitaux et des établissements scolaires », écrit-elle.
Dans la section du rapport consacrée à la région Moyen-Orient, Amnesty réitère ses accusations de « génocide », déjà formulées fin 2024.
« Les recherches d’Amnesty International ont montré (que les forces sionistes avaient) perpétré des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Ghaza, commettant ainsi un génocide », écrit l’organisation.
Le rapport cite notamment des « homicides », des « atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de civils », des « déplacements et disparitions forcées », l' »imposition délibérée de conditions de vie destinées à entraîner la destruction physique de ces personnes ».