Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 52.314 martyrs et 117.792 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 71 martyrs et 153 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 2.222 Palestiniens sont tombés en martyrs et 5.751 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
La Malaisie et les Maldives soulignent l’importance d’une solution pacifique à la question palestinienne
La Malaisie et les Maldives ont souligné l’importance d’une résolution pacifique de la question palestinienne, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes de l’ONU, rapportent lundi des médias.
Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse conjointe entre le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim et le président des Maldives, Mohamed Maazoo, actuellement en visite en Malaisie.
Anwar Ibrahim a salué par la même occasion la récente décision des Maldives d’interdire aux Sionistes d’entrer sur leur territoire, en signe de protestation contre les violations de l’occupation contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, ravagée par un génocide sioniste depuis octobre 2023.
De son côté, le président maldivien a réitéré « la solidarité de son pays avec la cause palestinienne », affirmant l’engagement des Maldives à « soutenir et à défendre les droits du peuple palestinien dans les foras internationaux », et appelant à la création d’un Etat palestinien indépendant dans les frontières d’avant 1967 avec El-Qods comme capitale.
Dans une déclaration conjointe, les deux responsables ont affiché leur détermination à « renforcer la coopération conjointe », en particulier à l’approche de la présidence de la Malaisie de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en 2025, « afin de soutenir la paix, la stabilité et le développement aux niveaux régional et international ».
Agression sioniste: ce qui se passe à Ghaza est une atteinte à la dignité humaine (ONU)
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a fait savoir que ce qui se passe dans la bande de Ghaza, du fait de l’agression sioniste, n’est pas une crise humanitaire, mais plutôt une atteinte à la dignité des personnes.
Ce qu’endurent les Ghazaouis dépassent de loin une crise humanitaire, ils sont désormais atteints dans leur dignité, a dénoncé l’OCHA dans un communiqué rendu public dimanche soir et repris lundi par l’agence de presse palestinienne Wafa.
Il a confirmé que « l’aide humanitaire destinée à Ghaza est utilisée comme une arme de guerre en étant bloquée par l’entité sioniste ».
Pour rappel, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont fait tous part ces derniers jours part de l’épuisement de leurs réserves dans la bande de Ghaza, avertissant contre un drame humanitaire sans précédent.
CIJ : la Palestine affirme que l’entité sioniste utilise l’aide humanitaire comme arme de guerre
Le représentant de l’Etat de Palestine, Ammar Hijazi, a affirmé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, à l’occasion de l’ouverture d’une semaine d’audiences sur les obligations humanitaires de l’entité sioniste en Palestine occupée, que cette dernière utilise le blocage de l’aide humanitaire comme arme de guerre à Ghaza.
« La faim est ici.
L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre », a déclaré devant les juges de la CIJ, M.
Hijazi, représentant de l’Etat de Palestine auprès des organisations internationales.
La CIJ a ouvert lundi une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires de l’entité sioniste vis-à-vis des activités des Nations Unies, des agences onusiennes et d’autres agences internationales, ainsi que des Etats tiers intervenant dans les territoires palestiniens occupés.
Dans un communiqué publié sur son site web et repris par des médias, la CIJ a indiqué qu’en sus de la Palestine, des représentants de 38 autres pays, ainsi que des organisations continentales, à l’instar de Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique (OIC) et l’Union africaine (UA) présenteront des exposés à cette occasion.
L’ouverture de ces audiences intervient, par ailleurs, sur fond de l’accentuation par l’entité sioniste de son blocus à Ghaza et de ses agressions meurtrières dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie occupée.
Le 19 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté à une large majorité une résolution présentée par la Norvège, demandant à la CIJ d’émettre un avis consultatif concernant les obligations de l’entité sioniste en tant que puissance occupante concernant les activités des Nations Unies, des agences onusiennes, d’autres agences internationales et des Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés.