Les participants à un colloque scientifique, organisé dimanche à Alger autour du manuscrit d’Avicenne « Le Canon de la médecine », ont insisté, à l’unanimité, sur la portée scientifique, historique et civilisationnelle de ce manuscrit médical rare, conservé à la Bibliothèque nationale d’Algérie, récemment inscrit au « Registre de la Mémoire du monde » de l’UNESCO.
Lors d’un colloque scientifique organisé au siège de la Bibliothèque nationale d’Algérie, le directeur général de la Bibliothèque, M.
Mounir Behadi, a mis en lumière l’importance de cet « ouvrage scientifique précieux qui représente un témoignage exceptionnel de l’évolution de la médecine au Moyen âge », ajoutant que ce manuscrit rare « tire sa valeur scientifique et historique de son contenu médical et de la notoriété de son célèbre propriétaire, Muwaffaq al-Din Ibn al-Mutran (Assaad ibn Ilyas ibn Jirjis), médecin personnel du sultan Salah al-Din al-Ayyubi (1138–1193) ».
M. Behadi a également rappelé que cet ouvrage qui est une composante du patrimoine documentaire algérien « revêt une portée historique, civilisationnelle et humaine ».
Pour sa part, la responsable du département des manuscrits et ouvrages rares à la Bibliothèque nationale, Mme Fatouma Ben Yahia, a salué l’importance scientifique et historique de ce manuscrit, qui était en la possession d’Ibn al-Mutran, éminent savant et médecin personnel de Salah al-Din al-Ayyubi.
Elle a souligné que ce manuscrit est l’un des plus fiables du « Canon de la médecine », ayant été révisé par Ibn al-Mutran lui-même.
L’UNESCO a récemment inscrit le quatrième volume du « Canon de la médecine » au Registre de la Mémoire du monde, une candidature portée par l’Algérie en 2023, dans l’objectif de mettre en valeur l’importance du précieux impact scientifique de ce manuscrit.
Colloque scientifique à Alger sur le manuscrit d’Avicenne « Le canon de la médecine »

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