Une délégation du mouvement de résistance palestinien Hamas, dirigée par Mohamed Derouich, est arrivée samedi au Caire, en Egypte, pour discuter des efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, a indiqué le mouvement dans un communiqué.
Selon le communiqué, « la délégation a commencé ses réunions avec des responsables égyptiens pour discuter de la vision du Hamas concernant la fin de la guerre et l’échange de prisonniers sur la base d’un accord global, comprenant le retrait complet et la reconstruction ».
La délégation devrait également discuter avec la partie égyptienne de la détérioration de la situation humanitaire à Ghaza en raison du blocus de l’armée d’occupation sioniste en cours et de la nécessité urgente de faciliter l’entrée de nourriture et de fournitures médicales, est-il indiqué dans le communiqué du Hamas.
Le Hamas a également précisé que les discussions porteraient sur la formation d’un comité de soutien communautaire pour gérer les affaires civiles de Ghaza et d’autres questions internes.
Ghaza: quatre martyrs et « plus de 30 » disparus après une frappe sioniste sur une maison (secouristes)
Quatre martyrs et de « plus de 30 » personnes disparues sous les décombres après une frappe sioniste sur une maison au sud de la ville de Ghaza (nord), a rapporté samedi l’agence de presse palestinienne (Wafa) citant la Défense civile.
« Nos équipes ont pu récupérer quatre martyrs et cinq blessés à la suite de l’attaque », a déclaré à Wafa un porte-parole de la Défense civile à Ghaza, Mahmoud Bassal.
« Plus de 30 » personnes restent sous les décombres, et « nos équipes ne peuvent pas les atteindre en raison du manque d’équipements et de machines adéquats », a-t-il ajouté.
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 51.439 martyrs et 117.416 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon le dernier bilan des autorités sanitaires palestiniennes, tandis que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression barbare sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leurs attaques contre l’enclave palestinienne, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Un adolescent Palestinien tombe en martyr sous les balles des forces d’occupation sionistes à Naplouse
Un adolescent Palestinien est tombé en martyr vendredi, sous les balles des forces d’occupation sionistes à l’est de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Abdel Khaleq Moussaab Jbour, âgé de 17 ans, a été ciblé par les forces d’occupation lors d’une incursion dans la ville de Salem, à l’est de Naplouse, a indiqué la même source.
L’adolescent a succombé à une blessure grave à la poitrine, après avoir été évacué vers un hôpital.
La Norvège critique le silence de l’Occident face aux crimes sionistes à Ghaza
Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a critiqué le silence de nombreux pays occidentaux face au génocide commis par l’occupation sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza.
Lors d’une conférence de presse conjointe tenue avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan jeudi dans la capitale turque Ankara, le ministre norvégien a déclaré: « Je suis profondément préoccupé par le silence de certains de mes homologues occidentaux concernant ce qui se passe à Ghaza », considérant le fait de ne pas exprimer de position sur cette tragédie comme une « grave erreur ».
Eide a expliqué que la Norvège ne faisait pas partie des pays silencieux, mais qu’elle était parmi les premiers à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire depuis le 7 octobre 2023.
Le ministre a affirmé aussi que son pays « aborde le conflit avec une position ferme fondée sur le respect du droit international », appelant la communauté internationale à « adopter des positions cohérentes et publiques pour éviter les deux poids, deux mesures », insistant également sur la solution à deux Etats.
