L’aggravation de la crise de financement menace l’aide critique aux réfugiés congolais arrivant au Burundi, et tend les relations entre les réfugiés et les communautés hôtes, a averti vendredi, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Le HCR a indiqué que l’afflux récent de réfugiés fuyant le conflit en République démocratique du Congo (RDC) a conduit à la première nouvelle situation d’urgence pour les réfugiés dans le cadre de la crise mondiale actuelle du financement humanitaire, et « les conséquences sont déjà très graves ».
« Faute d’un soutien suffisant, les réfugiés sont contraints de prendre des décisions difficiles pour survivre », a mis en garde lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, le Directeur du HCR pour les urgences, Ayaki Ito, de retour du Burundi, signalant que les réfugés congolais se voient contraints de faire des allers-retours entre la RDC et le Burundi, en quête d’aide et de sécurité.
Cette alerte de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, intervient alors que depuis janvier, plus de 70.000 personnes sont entrées au Burundi, fuyant les violences qui se poursuivent dans l’est de la RDC voisine.
Depuis lors, plus de 12.000 personnes ont été relocalisées sur le site de réfugiés de Musenyi, dans l’est du Burundi.
D’autres vivent avec des communautés hôtes dans les zones frontalières.
Selon le HCR, le site de Musenyi, conçu pour accueillir 3.000 réfugiés en accueille aujourd’hui quelque 16.000.
Les conditions de vie dans, deviennent « insoutenables ».
Burundi : le manque de fonds menace l’assistance aux réfugiés congolais (HCR)

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