L’agence de presse Wafa a rapporté jeudi que l’hôpital pour enfants, Mohammed-Al Durra, à l’est de la ville de Ghaza, est hors service, quelques jours après avoir été pris pour cible par les forces d’occupation sionistes, lui causant des dégâts importants.
Des sources médicales palestiniennes, citées par l’agence de presse Wafa, ont expliqué que « l’hôpital a été mis hors service en raison des dégâts importants qu’il a subis il y a deux jours après avoir été pris pour cible par les forces d’occupation » sionistes.
Les bombardements ont causé des dommages à l’unité de soins intensifs et les forces d’occupation ont également délibérément bombardé les panneaux d’énergie alternative de l’hôpital, d’après les mêmes sources.
Des sources médicales ont, par ailleurs, affirmé que les enfants de la bande de Ghaza « sont confrontés à une situation dangereuse et catastrophique » du fait du blocus sioniste continu sur les vivres et les médicaments.
Avec la fermeture de l’hôpital Mohammed-Al Durra, le nombre d’hôpitaux hors service depuis le début de l’agression sioniste génocidaire sur la bande de Ghaza le 7 octobre 2023 est passé à 37.
Ghaza: le bilan de l’agression génocidaire sioniste s’élève à 51.355 martyrs et 117.248 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est élevé à 51.355 martyrs et 117.248 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 50 martyrs et 152 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.978 Palestiniens sont tombés en martyrs et 5.207 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.