Un séisme de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter a secoué mercredi Istanbul, sans faire de victime ni de dégâts, ont indiqué les autorités locales. Selon l’Agence nationale de la gestion des catastrophes (AFAD), un séisme de 6,2 s’est produit au large de Silivri, en mer de Marmara peu avant 13h00 (10h00 GMT).
Deux secousses au moins, à quelques secondes d’intervalle, ont été fortement ressenties dans tous les quartiers de la mégapole de 16 millions d’habitants. Des milliers de personnes sont sorties dans les rues suite à la panique provoquée par la forte secousse. Les autorités n’ont pas fait état de victime ni de dégâts.
Erdogan dit suivre de près les développements après le séisme à Istanbul
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, mercredi, suivre de près l’évolution de la situation après le tremblement de terre de magnitude 6,2, suivi de deux répliques, ayant secoué Istanbul, dans le nord-ouest de la Turquie.
« Je transmets mes vœux de bonne santé à nos citoyens, nous suivons de près l’évolution de la situation », a déclaré M. Erdogan, cité par l’agence de presse, Anadolu.
Selon les informations publiées sur le site de la Présidence de la gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), une secousse tellurique d’une magnitude de 6,2 a été enregistrée, à 12h49 locales. Son épicentre se situait au large de Marmara, dans le district de Silivri, à Istanbul. Il a été déterminé que le séisme qui a été ressenti dans les provinces environnantes, s’est produit à une profondeur de 6,92 kilomètres. Selon l’AFAD, deux autres répliques de magnitude 4,4 et 4,9 ont été enregistrées, à 12h51 et à 13h02, heure locale.
Le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, cité par Anadolu, a lui, fait état de cas de blessures mineures, soulignant qu’aucun cas d’effondrement de maisons ou de bâtiments n’avait été signalé à la suite du tremblement de terre, sauf quelques fissures.
Dans une interview accordée à la chaîne TRT Haber, M. Yerlikaya a déclaré que toutes les institutions concernées étaient en contact permanent, et que les équipes de l’AFAD surveillaient de près la situation.