L’Italie a enregistré en février un excédent commercial de 4,47 milliards d’euros, contre 6 milliards le même mois de 2024, a annoncé vendredi l’Institut national des statistiques (Istat). Le déficit de la balance énergétique a atteint 5 milliards d’euros en février, contre 3,75 milliards un an plus tôt. Sur un an, les exportations baissent de 4,3% et les importations de 2,7%, tandis que sur un mois les exportations ont augmenté de 3,5% et les importations de 1,7%. Toujours sur un an, la troisième économie de la zone euro a vu ses exportations de produits pharmaceutiques, chimiques, et botaniques progresser de 31,2% et celles de moyens de transport, hors voitures, de 9,6%. En revanche, les livraisons de voitures ont chuté de 11,5% et celles de produits pétroliers raffinés de 25,8%. Parmi les pays qui ont le plus contribué à la hausse des exportations figurent l’Allemagne (+14,5%), la Suisse (+17,3%), le Royaume-Uni (+10,4%), l’Espagne (+21,1%) et les pays de l’Opep (+12,9%). A l’inverse, les exportations vers les Etats-Unis ont baissé de 9,6%, vers la Belgique de 11,8% et vers la Turquie de 9,9%. L’Italie a affiché en 2024 un excédent commercial en nette hausse, à 54,92 milliards d’euros. Quatrième exportateur mondial, l’Italie risque d’être l’un des pays européens les plus touchés par la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. Son excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d’euros en 2024.