Quelque 125.000 personnes ont été déplacées suite à l’escalade de la violence au Soudan du Sud depuis mars, qui a fait également au moins 180 morts et 250 blessés, a indiqué mardi le Bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Les violences ont causé la mort de 180 personnes et fait 250 blessés, le premier bilan des pertes humaines au Soudan du Sud publié depuis mars, précise l’Ocha.
Le 18 mars, l’ONU avait fait état de 50.000 personnes déplacées par les affrontement dans le Nord-Est.
« Tous les acteurs impliqués dans la violence doivent s’abstenir de faire du mal à la population, y compris le personnel humanitaire qui risque sa vie chaque jour pour apporter de l’aide », a déclaré la représentante spéciale adjointe de la mission onusienne au Soudan du Sud, Anita Kiki Gbeho, dans un communiqué.
Dans ce même texte, qui dénonce une « rapide escalade de la violence », Ocha fait état de quatre employés humanitaires tués et de six structures de santé fermées du fait de « pillages et de destructions ».
Cette situation sécuritaire, ajoutée à des coupes importantes dans l’aide américaine, favorise la propagation du choléra, dont le Soudan du Sud connaît sa pire épidémie depuis en vingt ans.
La maladie a fait plus de 900 morts pour près de 49.000 cas déclarés, affirme mardi Ocha, quand les précédentes estimations de l’Unicef, datant du 24 avril, dénombraient près de 700 décès et plus de 40.000 cas signalés.
« Cette nouvelle flambée de violence doit cesser », a insisté Mme Gbeho, précisant que « 9,3 millions de personnes dans le pays ont besoin d’aide aujourd’hui », alors que la population totale du Soudan du Sud était estimée à 11,5 millions d’habitants en 2023 par la Banque mondiale.
Soudan du Sud : 125.000 déplacés et au moins 180 morts depuis mars (OCHA)

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