Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé une réunion d’évaluation avec les directeurs généraux des établissements de santé, dans le cadre du suivi périodique de la mise en œuvre du « Plan d’action malade (PAM) » notamment ses sept axes, qui vise à réaliser un bond qualitatif en matière des services de santé fournis aux citoyens, indique, mardi, un communiqué du ministère.
Lors de cette rencontre, tenue lundi, le ministre a souligné la nécessité de « redoubler d’efforts et de poursuivre l’action collective avec une cadence soutenue » afin d’atteindre les objectifs escomptés consistant principalement à « assurer un service de santé de haute qualité répondant aux aspirations des patients », saluant les « résultats positifs » réalisés dans de nombreux volets relatifs à la concrétisation des objectifs du PAM.
Dans ce contexte, M. Saihi a donné une série d’instructions notamment l’amélioration de la performance des services d’épidémiologie et de la médecine préventive, étant, a-t-il dit, « la pierre angulaire pour préserver la santé publique et faire face aux risques sanitaires », outre le renforcement de la coordination entre l’administration centrale, représentée par la direction générale de la prévention, et les établissements de santé sous tutelle, en créant une « dynamique efficace qui prenne en compte les spécificités et les besoins de chaque région, tout en garantissant une réponse en temps réel aux défis sanitaires soulevés ».
S’agissant des médicaments, le ministre a souligné la nécessité de les garantir en permanence dans tous les établissements sanitaires, en se focalisant sur « l’action proactive afin d’éviter toute éventuelle perturbation ».
Il a appelé à une coordination étroite entre l’institut Pasteur et la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), et à l’activation d’un système de veille sanitaire binaire pour détecter les maladies, notamment dans les régions frontalières les plus exposées à la propagation des épidémies. Evoquant le dossier des services d’urgences, M.
Saihi s’est dit satisfait de l’amélioration du service, appelant, toutefois, à « accélérer la cadence des réformes et à les hisser au niveau requis dans le PAM », en adoptant, a-t-il dit, « une indépendance dans la gestion et en définissant les conditions de travail et des activités, en coordination avec les autres services, tout en consacrant une enveloppe financière permettant d’améliorer les prestations dans ces services, répondant ainsi aux attentes des patients ».
Le ministre a, par ailleurs, appelé la directrice générale de l’Agence nationale du sang (ANS) à « intensifier » les campagnes de sensibilisation au don de sang au niveau national, en vue de garantir la disponibilité de cette substance vitale pour sauver des vies.
Concernant les pôles de santé, M. Saihi a mis en avant leur importance dans le développement du système sanitaire, appelant à les « accompagner, à travers le renforcement de programmes, notamment le processus de jumelage et de prise en charge, ainsi qu’à fixer une topographie primaire pour leur création et le renforçant de leur rôle avec des équipes médicales et paramédicales ».
Dans ce cadre, le ministre a ordonné « l’organisation de rencontres nationales avec la participation de l’ensemble des établissements sous tutelle, sur les pôles de santé et la maintenance des équipements médicaux, consacrées à la présentation des avantages et des opportunités en vue de développer les prestations sanitaires ».
Par ailleurs, M. Saihi a souligné l’importance de la formation continue des personnels paramédicaux, insistant sur « la nécessité « d’intensifier les sessions de formation et d’élaborer un programme annuel répondant aux besoins exprimés par les différentes structures de santé ».
Il a également mis l’accent sur l’importance d’associer les partenaires sociaux, à travers « la création de cellules d’écoute permanentes chargées de déterminer les préoccupations socioprofessionnelles des fonctionnaires du secteur de la santé, et de formuler des propositions concrètes pour améliorer les conditions de travail et prendre en charge les problèmes soulevés sur le terrain ».
En matière de gestion, le ministre est revenu sur la feuille de route du ministère, laquelle s’appuie sur la décentralisation et l’encouragement des initiatives locales conformément à la loi et à la réglementation en vigueur, affirmant la nécessité de « bannir la bureaucratie qui entrave la noble mission du secteur de la santé, à savoir la prise en charge des patients », conclut le communiqué.
Plan d’action malade : Saihi tient une réunion d’évaluation avec les DG des établissements de santé

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