Près de 11.500 personnes ont été infectées par le choléra en Angola depuis le début de l’année 2025, dont environ 440 d’entre elles sont décédées, a indiqué lundi le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.
En raison de l’épidémie, les autorités sanitaires angolaises, avec le soutien de l’OMS et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), ont formé des cartes indiquant les principaux points d’accès à l’eau dans le pays, l’objectif étant d’identifier les sources de contamination, de garantir l’accès à l’eau potable et d’arrêter la propagation du choléra.
Environ 320 sources ont été cartographiées, ce qui a permis d’améliorer l’accès de la population à l’eau potable, notamment dans la province de Luanda.
L’OMS a constaté que selon les données du gouvernement, environ 44% de la population n’avait pas d’accès à l’eau potable sûre et seulement 55% disposaient de conditions sanitaires appropriées.
Fin mars, l’OMS a évalué comme « très élevé » le risque de propagation du choléra en Angola et dans les pays voisins, l’épidémie étant exacerbée par la saison des pluies.
Néanmoins, l’OMS ne recommandait aucune restriction aux voyages ou au commerce avec l’Angola.
L’Angola est frontalier de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie, deux pays signalant une transmission active de choléra.
Le ministère angolais de la Santé, avec le soutien de l’OMS, de l’Unicef, de la Banque mondiale et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a mené une campagne de vaccination de cinq jours en janvier 2025, au cours de laquelle plus de 900.000 personnes ont été vaccinées.
Le choléra est une infection aiguë causée par le micro-organisme Vibrio cholerae qui s’infiltre dans le corps via de la nourriture ou de l’eau contaminée.
Angola : environ 11.500 cas de choléra enregistrés depuis le début de l’année

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