Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.983 martyrs et 116.274 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 39 martyrs et 118 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.613 Palestiniens sont tombés en martyrs et 4.233 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
MSF : l’entité sioniste mène « un nettoyage ethnique » à Ghaza
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que l’entité sioniste menait « un nettoyage ethnique » contre tous les aspects de la vie dans la bande de Ghaza.
La directrice du bureau régional des médias de MSF, Inas Abu Al-Khalaf, a fait cette déclaration en réponse à l’attaque de missiles sioniste qui a visé dimanche matin l’hôpital al-Ahli à l’est de la ville de Ghaza.
Elle a ainsi confirmé que « le scénario consistant à cibler les hôpitaux de Ghaza se reproduit avec une violence croissante ».
Et de souligner qu' »il n’y a aucune justification au ciblage aveugle des hôpitaux, dont la protection est garantie par le droit international humanitaire ».
L’entité sioniste « bafoue toutes les normes éthiques et humanitaires », a-t-elle dénoncé, décrivant ce qui se passe comme une « guerre et un nettoyage ethnique contre tous les aspects de la vie dans la bande de Ghaza », en particulier avec la fermeture continue des points de passage depuis le 2 mars.
L’entité sioniste a repris ses bombardements sur l’hôpital al-Ahli, ciblant la réception et les urgences avec deux missiles.
Cela a complètement mis l’hôpital hors service, obligeant les patients et les blessés à dormir dans les rues environnantes à la recherche d’un endroit sûr.