Au moins 52 personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi lors de violents affrontements entre les rebelles du groupe M23 et des miliciens pro-gouvernementaux appelés « Wazalendo », à Goma et ses environs, chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté des médias, citant un source officielle. Des détonations d’armes lourdes et légères ont été entendues dans les quartiers ouest de cette ville d’environ deux millions d’habitants, tombée sous le contrôle du M23 depuis la fin du mois de janvier dernier. Dans un communiqué publié dimanche, le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a fait état d’une attaque « organisée et simulée » par le M23/AFC contre des civils, entraînant la mort de 52 personnes. Cette nouvelle flambée de violence intervient alors que des pourparlers de paix sont en cours à Doha, sous médiation du Qatar. Le gouvernement congolais maintient que tout processus de paix passe d’abord par le retrait des rebelles des zones occupées dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Pour rappel, le Mouvement du 23 Mars (M23) a été créé en 2012 par des militaires dissidents de l’armée congolaise.
Après une brève montée en puissance, il a été défait en 2013 par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les Casques bleus de la Monusco. Cependant, le M23 a repris les armes en 2022, s’emparant de plusieurs localités dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dont les villes de Goma et de Bukavu.
RD Congo : Plus de 52 morts lors d’affrontements à Goma

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