Les marchés mondiaux naviguent dans un océan d’incertitudes vendredi au terme d’une semaine de montages russes, à mesure que les Etats-Unis et la Chine s’enfoncent dans une guerre commerciale provoquant une perte de confiance dans les actifs américains. La Bourse de Paris a terminé vendredi en petite baisse de 0,30%, Francfort de 0,92%, Milan de 0,73%. Seule Londres termine en terrain positif (+0,64). Sur la semaine, les pertes sont finalement limitées: l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600, qui réunit les 600 plus grosses capitalisations boursières du Vieux continent, a perdu près de 2%. A Wall Street, vers 15H45 GMT, le Dow Jones glissait de 0,07%, l’indice Nasdaq gagnait 0,20% et l’indice élargi S&P 500 0,02%. Sur la semaine, ils restent toutefois en hausse. Premier perdant du bal de taxes punitives et volte-face de Donald Trump: « le dollar américain a pris un coup », souligne l’analyste. Il a atteint vendredi un plus bas niveau en trois ans face à l’euro. Longtemps considéré comme un actif de confiance, le billet vert a perdu environ 5% par rapport à la monnaie unique depuis le début du mois. Vers 15H45 GMT, le dollar dévissait de 1,29% face à la devise européenne à 1,1349 dollar pour un euro. Le pétrole, stable vendredi, souffre aussi de la guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques. En une semaine, les deux références mondiales du brut ont dégringolé d’environ 15%. Le Brent de la mer du Nord, référence européenne, se stabilisait finalement à 63,44 dollars le baril, et son équivalent américain, le WTI, à 60,23 dollars le baril vers 16H45 GMT.