Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.752 martyrs et 115.475 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 57 martyrs et 137 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.391 Palestiniens sont tombés en martyrs et 3.434 ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Meurtre d’ambulanciers à Ghaza: le Croissant-rouge palestinien réclame une enquête internationale
Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a demandé lundi l’ouverture d’une enquête internationale sur le meurtre de 15 secouristes, tombés en martyrs le 23 mars à la suite de tirs de l’armée de l’occupation sioniste sur des ambulances dans le sud de la bande de Ghaza.
« Nous appelons le monde à former une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale sur les circonstances du meurtre délibéré des équipes d’ambulanciers dans la bande de Ghaza », a déclaré le président du PRCS, Younis al-Khatib, lors d’une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Et de poursuivre : « Nous exigeons que les auteurs de crimes contre les ambulanciers soient tenus responsables et que les mécanismes de justice internationale soient activés pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent ».
L’occupant sioniste a commis le 23 mars un massacre, tuant 15 travailleurs humanitaires : huit ambulanciers de la Société du Croissant-Rouge palestinien, six ambulanciers de la Défense civile et un employé de l’ONU, alors qu’ils accomplissaient leur mission de sauvetage des victimes d’une attaque militaire sioniste dans la ville de Rafah, dans le sud de Ghaza, rappelle-t-on.
L’UNRWA déplore les attaques sionistes continues contre les centres de santé à Ghaza
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déploré les attaques incessantes menées par les forces d’occupation sionistes contre les centres de santé de Ghaza où le personnel médical « est épuisé ».
S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril de chaque année, Lazzarini a écrit lundi dans message sur les réseaux sociaux: « C’est une journée où nous devrions tous célébrer la santé et la guérison.
A Ghaza, nous pleurons la perte des deux ».
« Des soignants sont tués ou blessés.
Les centres de santé sont constamment attaqués.
Les fournitures médicales et sanitaires de base s’épuisent », a-t-il déploré encore.
Et de poursuivre dans le même contexte: « Le personnel médical est épuisé après avoir consacré sa vie sans relâche à la communauté et aux blessés.
Il doit constamment prendre des décisions difficiles quant aux vies à sauver ».
Selon le patron de l’UNRWA, « deux millions de personnes sont marquées à vie par des traumatismes et des chocs, luttant contre les blessures invisibles de la santé mentale ».
« Contre toute attente, nos soignants de l’UNRWA ont dispensé plus de 8 millions de consultations (depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023).
Ils travaillent 24 heures sur 24 pour subvenir aux besoins de leurs communautés dans nos centres de santé, nos cliniques mobiles et nos points médicaux, malgré les bombardements et le siège rigoureux » dont fait l’objet l’enclave palestinienne, a ajouté M.
Lazzarini.
Agression sioniste: l’UNRWA met en garde contre l’aggravation de la crise humanitaire à Ghaza
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a mis en garde contre l’épuisement rapide des ressources humanitaires dans la Bande de Ghaza, où la situation s’aggrave de jour en jour.
Cela fait plus d’un mois que l’entité sioniste a interdit l’entrée de l’aide et des marchandises dans la bande de Ghaza.
« L’UNRWA continue de fournir de l’aide avec les stocks restants.
Les réserves s’amenuisent et la situation devient désespérée », a précisé l’agence onusienne dans un communiqué.
L’UNRWA a appelé à la levée immédiate du blocus mené par les forces d’occupation sioniste et à l’autorisation de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Ghaza.
L’entité sioniste a fermé les postes frontières de Ghaza depuis le 2 mars, interrompant l’acheminement de l’aide humanitaire, des secours et de l’aide médicale vers l’enclave, ce qui a provoqué une crise humanitaire sans précédent, selon les autorités locales et les organisations de Défense des droits de l’homme.
Des organisations internationales et locales, y compris des agences de l’ONU, avaient déjà mis en garde contre les graves conséquences de la poursuite du blocus, soulignant que de nombreux Palestiniens souffrent cruellement de la faim.
Près de 50.700 Palestiniens sont tombés en martyrs, et plus 115.300 ont été blessés dans la bande de Ghaza depuis octobre 2023, dont une majorité de femmes et d’enfants.