Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.695 martyrs et 115.338 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 26 martyrs et 113 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.335 Palestiniens sont tombés en martyrs et 3.297ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois consécutive à un accord de cessez-le-feu.
L’OCI condamne le ciblage par l’occupant sioniste du personnel médical et humanitaire à Ghaza
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné « dans les termes les plus forts » les crimes commis par les forces d’occupation sionistes contre les travailleurs humanitaires et le personnel médical dans la bande de Ghaza, y voyant une « violation flagrante » du droit international humanitaire et des Conventions de Genève.
L’organisation a déclaré dans un communiqué publié dimanche que « le ciblage systématique et délibéré du personnel médical, humanitaire et des Nations unies ainsi que des civils palestiniens par les forces d’occupation constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des Conventions de Genève ».
L’OCI a appelé à « la formation d’une commission d’enquête internationale indépendante sous la supervision du Conseil de sécurité de l’ONU pour enquêter sur ce crime et sur tous les crimes commis par l’occupation (sioniste) contre le peuple palestinien ».
Elle a souligné « la nécessité pour les pays de prendre toutes les mesures politiques, économiques et juridiques possibles contre la puissance occupante, pour l’obliger à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat et complet et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire d’urgence dans la bande de Ghaza », ravagée par une agression génocidaire sioniste depuis octobre 2023.
L’organisation a renouvelé son appel à tous les Etats pour qu' »ils mettent en œuvre les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) et de la Cour pénale internationale (CPI) afin d’accélérer leurs enquêtes sur les crimes de guerre et le génocide commis par l’occupation contre le peuple palestinien, et d’activer les mécanismes de justice internationale pour garantir la poursuite et la punition des auteurs (de ces atrocités) et mettre fin à l’impunité », selon le communiqué.
L’occupant sioniste a commis le 23 mars un massacre, tuant 15 travailleurs humanitaires: huit ambulanciers de la Société du Croissant-Rouge palestinien, six ambulanciers de la Défense civile et un employé de l’ONU, alors qu’ils accomplissaient leur mission de sauvetage des victimes d’une attaque militaire sioniste dans la ville de Rafah, dans le sud de Ghaza, rappelle-t-on.
Les forces d’occupation sionistes ont repris leur agression sauvage le 18 mars contre la bande de Ghaza après une interruption de plus de deux mois, consécutive à un accord de cessez-le-feu, faisant plus de 1.309 martyrs et 3.184 blessés, tandis que le bilan des attaques barbares contre l’enclave palestinienne s’élève à 50.669 martyrs et 115.225 blessés, depuis le 7 octobre 2023.
Agressions sionistes contre Ghaza : plus d’un million d’enfants Palestiniens privés d’une aide vitale (UNICEF)
Plus d’un million d’enfants ont été privés d’aide vitale pendant plus d’un mois dans la bande de Ghaza, a déploré samedi, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), soulignant que le blocage continu par l’entité sioniste de l’aide à l’enclave palestinienne, constitue une violation du droit international humanitaire et a des conséquences désastreuses pour les enfants.
L’UNICEF a indiqué, dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse Wafa, que le blocus de l’aide humanitaire a eu des conséquences désastreuses pour un million d’enfants de Ghaza, aggravant la malnutrition et les maladies et entraînant aussi, une hausse de la mortalité.
L’Organisation onusienne a, en outre, affirmé qu’elle avait des milliers de colis d’aide en attente d’entrer dans la bande de Ghaza.
De plus, les aliments complémentaires pour les nourrissons sont épuisés, et il ne reste que suffisamment de lait prêt à l’emploi pour nourrir 400 enfants pendant un mois seulement.
L’UNICEF a ajouté que les enfants recevant un traitement contre la malnutrition courent un grave danger, en raison du blocus imposé à la bande de Ghaza, notant que la fermeture de 15% des centres de traitement de la malnutrition depuis le 18 mars, en raison d’ordres d’évacuation ou de bombardements sionistes, « menace la vie de 350 enfants qui dépendent de ces centres ».
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a indiqué samedi que les enfants palestiniens étaient confrontés aux violations et crimes les plus graves en raison de l’occupation sioniste en cours et de ses moyens criminels, qui les ont privés de leurs droits les plus fondamentaux.