Journée mondiale de lutte contre la tuberculose Nouveaux appels à l’action

dknews
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La célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose lundi sera marquée par de nouveaux appels à l’action pour mettre fin à cette maladie infectieuse, la plus meurtrière au monde, sous le slogan: « Oui, nous pouvons en finir avec la tuberculose- S’engager, investir, agir ».
Le thème de la campagne de cette année souligne l’urgence d’éradiquer cette maladie « évitable et curable », présente toutefois, dans l’ensemble des pays et des tranches d’âge, indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Dans une allocution liminaire lors d’un point de presse tenu dernièrement, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir que 27 pays d’Afrique et d’Asie étaient confrontés à des « défaillances catastrophiques » dans leur riposte contre la tuberculose, comme des pénuries de ressources humaines, des perturbations du diagnostic et du traitement, l’effondrement des systèmes de données et de surveillance et la dégradation de la mobilisation communautaire, qui est vitale.
Aussi, neuf pays ont signalé des défaillances de l’approvisionnement en médicaments antituberculeux et des achats, ce qui met en jeu la vie des personnes atteintes de tuberculose, a-t-il ajouté.
Quelque 10,8 millions de personnes, dont six millions d’hommes, 3,6 millions de femmes et 1,3 million d’enfants, ont contracté la tuberculose dans le monde en 2023, et 1,25 million de personnes sont mortes de la maladie.
L’Asie du Sud-Est a enregistré le plus grand nombre de nouveaux cas (soit 45 %), suivie de la Région africaine (24 %) et de la Région du Pacifique occidental (17 %).
Selon l’Agence sanitaire mondiale, environ 87 % des nouveaux cas de tuberculose sont survenus dans les 30 pays fortement touchés par la maladie, et plus des deux tiers du total mondial se trouvent au Bangladesh, en Chine, en Inde, en Indonésie, au Nigéria, au Pakistan, aux Philippines et en République démocratique du Congo.
A l’échelle mondiale, la maladie est probablement redevenue la principale cause de décès due à un seul agent infectieux, tandis que la COVID-19 occupait cette place au cours des trois années précédentes, relève l’OMS qui estime toutefois, que les efforts déployés à l’échelle mondiale pour lutter contre la maladie, ont permis de sauver 79 millions de vies depuis 2000.

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